Bonsoir les marsouins
La Première Guerre mondiale crée une rupture historique par sa violence, sa durée et sa dimension internationale, elle marque la fin d’une époque.
Pour faire face aux drames humains engendrés par ce conflit, l’Etat décide de créer l’Office national des mutilés et réformés de la guerre, dès 1916, puis l’Office national des pupilles de la Nation et enfin l’Office national du combattant pour prendre en charge les réparations, la rééducation professionnelle et la solidarité en faveur des victimes de guerre et des anciens combattants.
Ces administrations spécifiques se développent en partenariat avec les associations du monde combattant, qui se multiplient après guerre, et s’organisent pour mieux défendre leurs droits, secourir et soutenir socialement leurs membres. Car, en 1918, la fin de la «Grande Guerre» laisse derrière elle plus de 20 millions de blessés et d’invalides dont certains, gravement mutilés, ne peuvent plus travailler.
Ainsi, dans l’immédiate après-guerre, toutes les énergies sont mobilisées par la reconstruction qu’elle soit économique, humaine ou matérielle et, outre les dispositifs mis en place par l’Etat, naissent des initiatives de solidarité privées ou associatives de toutes sortes.
C’est dans ce contexte que le Bleuet de France voit le jour
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c'est pendant cette période que les régiments et associations d'anciens combattants françaises participe à la solidarité en faisant des dons aux blessés des militaires en opération
Du 4 au 10 novembre, les marsouins du 21e RIMa aux côtés d’associations patriotiques locales sont venus à votre rencontre pour collecter des fonds au profit de l’œuvre nationale du bleuet de France. Animant un stand dans les marchés des villes partenaires du régiment pour cette collecte (Fréjus, Saint-Raphaël, Puget), nos marsouins ont récolté 2156 euros au profit du Bleuet soit 800 euros de plus que l’année dernière. Les fonds ainsi collectés contribueront à l'amélioration du
quotidien des militaires gravement blessés en service, en particulier en opérations extérieures (financement de prothèses, de chaises roulantes…) mais aussi au soutien des familles endeuillées. Les donateurs (français et étrangers), qui ont fait preuve d’une grande générosité n’hésitant pas parfois à donner de gros billets, se sont vus remettre un bleuet artificiel qu’ils ont pu porter à la boutonnière.
le 21e RIMa comme tant d'autres régiments ont participé aux opérations Bleuet de France