Le saviez vous ?

Bonsoir les marsouins

l’expression « vieux de la vieille
signifie « une personne qui a de l’expérience ».

Datant du milieu du XIXe siècle, elle fait référence à la garde impériale qui « meurt, mais ne se rend pas », créée par Napoléon Ier. Dans ce corps d’armée, composé de la vieille garde et de la jeune garde (respectivement les anciens et les jeunes soldats), les anciens soldats jouissaient d’un prestige relativement élevé. Les vieux soldats de la vieille garde étaient vus par les jeunes comme des hommes d’expérience ayant traversé de nombreuses batailles et ayant toujours survécu.

L’expression « vieux de la vieille » apparaît pour la première fois dans la littérature en 1847, dans le roman de Balzac Le cousin Pons « il avait l’air curieux d’un jeune soldat écoutant un vieux de la vieille. ». Elle qualifie désormais une personne très expérimentée, à qui on confère un honneur particulier. Elle a ensuite été de nouveau employée à diverses reprises, notamment par Théophile Gautier dans le poème « Vieux de la vieille ».

Bonsoir les marsouins

Louis Philippe Maine est un héros français qui a contribué, à lui seul, à 5 campagnes majeures et deux batailles historiques.
En 1850 il s’engage comme zouave en Algérie puis retourne à la vie civile mais se rend vite compte que seule la vie militaire lui convient. En 1854 il repart donc comme chasseur à pied en Crimée et prend part au siège de Sébastopol. Blessé à la joue, il est fait chevalier de la Légion d’honneur. En 1859, il est présent lors de la célèbre victoire de Magenta en Italie et devient Adjudant. Il décide de rendre ses galons, et redevient simple soldat dans la Légion étrangère. Il part alors pour le Mexique en 1863 et prend part à la bataille fondatrice des légionnaires à Camerone. Faisant partie des 6 survivants, il est fait officier. De retour en France, la guerre est déclarée contre la Prusse en 1870. Il rejoint les troupes de marine et participe à la bataille légendaire de Bazeilles! Prisonnier à Sedan, Louis-Philippe s’évade au bout de 15 jours. Il intègre les Francs-tireurs et harcèle l’ennemi. Et le plus incroyable dans tout ça, c’est qu’après cette longue épopée militaire et de nombreux faits d’armes héroïques, il meurt... dans son lit le 27 juin 1893

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source Armée de Terre

Un grand soldat qui a participé a CAMERONE et BAZEILLES et d'autres batailles sans mourir mérite d’être d’immortel
RESPECT MONSIEUR

Bonsoir les marsouins

Le saviez-vous  Le Dernier Samouraï

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Vous connaissez peut-être le film « Le Dernier Samouraï » ? Et bien savez-vous qu’il a vraiment existé et était un officier français ?
Jules Brunet est originaire de Belfort. En 1867, il embarque pour le Japon au sein d’une équipe de militaires français qui ont pour mission de moderniser l’armée du Shogun, un seigneur samouraï. Un an plus tard, une guerre civile éclate avec l’empereur Meiji. Plus puissant et soutenu par de nombreux clans, il inflige une lourde défaite au Shogun. Mais Le corps d’élite formé par Brunet refuse de déposer les armes et se replie vers le nord. L’officier français connaît alors de nombreuses victoires sur l’île d’Hokkaido, mais l’empereur met fin à son épopée. Malgré une résistance héroïque, les troupes du shogun sont défaites, c’est la fin de l’ère des samouraïs. Jules Brunet, le dernier d’entre eux, choisit de rentrer en France où il s’apprête à participer… à la guerre de 1870.

sources Paulette Féré.

Bonsoir les marsouins

Crapahuter ! Vous l’ignorez peut-être mais cette expression provient de l’argot militaire.
Ce terme est dérivé de « crapahut » qui lui-même provient de « crapaud ».
Il a fait son apparition à l’école militaire de Saint-Cyr dans les années 60.
Il était utilisé pour comparer la démarche lourde de l’animal
à celle des soldats lorsqu’ils évoluaient en montagne ou en terrain accidenté. Une expression largement utilisée aujourd’hui.

Armée de Terre

Bonsoir les marsouins

Une bastos encore fumante
Fut un temps où les soldats aimaient en prendre. Dorénavant, ils font en sorte de les éviter. Mais quoi donc ? Les bastos !

Au fil des années, la signification du terme bastos a évolué. A l'origine, Bastos est le nom de famille d’un fabricant de cigarettes bon marché, installé à Oran, en Algérie, au début du XXe siècle. Bastos père et fils étaient à la tête d'une industrie prospère et vendaient leur tabac à l’armée
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source defense.gouv

Bonjour les marsouins

Aujourd’hui,avoir quelqu’un dans le collimateur » signifie « surveiller ou être surveillé de près par quelqu’un ». Mais qu’est-ce qu’un collimateur… ?
C’est la pièce d’une arme qui permet d’ajuster la visée. Avoir quelque chose dans le collimateur c’est avoir sa cible à portée de tir et dans sa ligne de mire. Cette expression est maintenant utilisée de façon courante. Au sens propre comme au figuré, le sort de la cible ne dépend que de la décision du tireur : la sanction tombe ou bien la surveillance est abandonnée.
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Source defense.gouv

Bonjour Gilles
Merci ces bons en savoir    

Le saviez vous
Un bidasse (aussi Pioupiou ou Tourlourou) désigne de façon familière un simple soldat appelé de conscription. Il s’agit à l'origine d'un nom propre tiré de la chanson de comique troupier Avec Bidasse créée par Bach en 1913.  

Bonjour les marsouins

Le Saviez Vous Le mot toubib vient à l’origine des médecins militaires
Le saviez-vous ? Derrière beaucoup de coutumes, usages, traditions et expressions militaires se cachent bien souvent des anecdotes insolites, amusantes ou historiques. Alors pour étoffer votre culture générale et briller le matin devant vos collègues à la machine à café, plongez-vous dans notre rubrique du mercredi. Aujourd'hui, la rédaction vous explique l’origine d’un mot de l'argot militaire passé dans notre langage familier : le « toubib ».

Toubib était le nom donné au médecin-major par les soldats d’Afrique dès le milieu du XIXe siècle. Le terme est une déformation du mot arabe tebîb ou tbib qui désigne à l’origine le sorcier puis le médecin. Déjà utilisé pendant la guerre de 1870-1871, ce terme s’est répandu avant 1914 dans les régiments métropolitains, puis est devenu courant dans les hôpitaux militaires à partir de 1914.

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Je trouve ça super se qu'on peut apprendre tous les jours