Maintenant que les usines d'armement ont bien fonctionné, que les petits trafics itinérant à chaque guerre ont bien marché on parle de retraits accéléré et combien à coûté la guerre et surtout qui va participé aux frais.
De plus on parle de fournir une aide financière, ha bon pourquoi faire car si je ne m'abuse la vente des produits opiacées en Afghanistan rapporte énormément, mais c'est vrai j'oubli que c'est un système tribale et chacun garde sa part, donc c'est vrai aidons les encore un peu, au moins on n'aura bonne conscience et se dire que nos gars ne sont pas morts pour rien.
Une petite question Monsieur le Président pourquoi oublié vous nos 82 morts et nos blessés, une fois de plus l'Histoire avec un grand H se renouvelle (bientôt il faudra comme en Indo débarqué nos morts et nos blessés en les cachant pour éviter tous problèmes..)Vive la République et Vive la France comme dirais quelqu'un de connu
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L'Afghanistan a coûté à la France près de 2 milliards d'euros depuis 2008
| 27.01.12 | 18h33 • Mis à jour le 28.01.12 | 08h47
A défaut de pouvoir laisser ses soldats sur le sol afghan, après dix ans de guerre, la communauté internationale finalise un plan de "perfusion" financière qui devrait, l'espère-t-elle, permettre à ce pays de faire face au départ de l'OTAN fin 2014.
Si l'essentiel du fardeau sera assumé par l'Alliance, qui livrera les détails du financement des forces de sécurité au mois de mai, lors du sommet de Chicago, le Fonds monétaire international (FMI), l'Union européenne et la Banque mondiale porteront également la charge financière attendue par l'actuel régime afghan.
Mais, avant la signature de ces accords, le président afghan, Hamid Karzaï, fait la tournée d'un certain nombre de capitales pour signer des traités bilatéraux qui s'ajouteront aux autres aides. Il s'est ainsi rendu au Turkménistan et en Italie, avant de prévoir une escale à Paris, vendredi 27 janvier, pour rencontrer son homologue français, Nicolas Sarkozy, et signer un traité de "partenariat stratégique". Le soir même, il devait se rendre à Londres pour parapher un document de coopération à long terme avec le Royaume-Uni.
La France, qui compte parmi les plus faibles pays donateurs, devait entériner un traité de vingt ans renouvelable comprenant un volet de coopération sur cinq ans. L'effort consenti par Paris, en cette période de crise, ne devrait pas dépasser la dizaine de millions d'euros. Ils viendront s'ajouter aux 500 à 600 millions d'euros d'aides civiles et militaires déjà allouées, chaque année, à l'Afghanistan (près de 2 milliards depuis 2008).
Le financement des activités des troupes françaises, envoyées depuis 2008 dans ce pays, sur décision du président Nicolas Sarkozy, a coûté, en 2011, 522 millions d'euros. Les Américains, dont près de 100 000 soldats ont été déployés sur le terrain, dépensent, pour leur part, chaque année, pour les seules activités militaires, 130 milliards de dollars (98 milliards d'euros). Les Afghans souhaitaient qu'il existe une contrepartie financière au départ des troupes françaises, cela est encore en discussion.
La France abonde, par ailleurs, à hauteur de 18 %, aux 150 millions d'euros versés, annuellement, par l'Europe en aide au développement. Enfin, le gouvernement français attribue près de 36 millions d'euros par an pour les projets civils dans la province de Kapisa, au nord de Kaboul, où sont stationnées les troupes françaises.
Le président Karzaï s'est félicité de la décision des pays européens de verser leur aide financière directement aux autorités centrales ou régionales afghanes et non par le biais de structures intermédiaires militaires ou civiles contrôlées par des Occidentaux. Pour leur part, les Français, conscients du risque d'évaporation d'une partie de l'aide à cause de la corruption qui sévit au coeur de l'Etat afghan, s'efforcent de suivre les projets financés sur le terrain. Ce devrait être ainsi le cas pour le projet d'assainissement de l'eau à Kaboul, l'électrification des systèmes d'adduction d'eau en Kapisa ou encore le développement de la culture des grenadiers dans cette même région.
DES ACCORDS "BIENVENUS"
La coopération en matière de santé et d'éducation se poursuivra comme par le passé. L'hôpital pour enfants, au coeur de la capitale afghane, sera étendu. Les lycées franco-afghans Esteqlal et Malalaï bénéficieront de renfort pédagogique et matériel, et l'université polytechnique de Kaboul ouvrira des partenariats avec des homologues françaises.
Dans le domaine de la recherche, la France devrait aider à la création d'une structure proche du Bureau français de recherches géologiques et minières (BRGM), chargé de gérer les ressources et les risques du sol et du sous-sol. L'archéologie, secteur où les Français et les Afghans travaillent ensemble depuis 1922, est également visée dans l'accord de coopération.
Sur le terrain de la gouvernance, la France se propose de former une partie de l'élite administrative afghane : le corps des gouverneurs qui sont nommés par le gouvernement afghan à la tête des provinces sera formé dans le cadre d'un programme géré par le ministère de l'intérieur français, les diplomates auront accès à des sessions similaires.
" Ces accords bilatéraux sont les bienvenus, dit-on à l'ONU, à Kaboul, mais nous craignons les doublons entre tous ces traités qui s'enchaînent et peuvent nuire à la cohérence de l'aide internationale."
Jacques Follorou
Article paru dans l'édition du 28.01.12