Marsouins de France et d'outre-mer
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Ce forum est dédié à tous les marsouins de France et d'Outre-mer, pour se retrouver, quelque soit le régiment duquel ils sont issus. Infanterie, Bigor, Cavalerie, parachutiste. et à tous nos frères d'armes.
 
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 Les troupes coloniales dans la Grande Guerre

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bruno
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bruno


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MessageSujet: Les troupes coloniales dans la Grande Guerre   Les troupes coloniales dans la Grande Guerre I_icon_minitimeDim 13 Déc - 14:34




Les
troupes coloniales dans la Grande Guerre



LES TRADITIONS

DU 1er
BATAILLON

DE
TIRAILLEURS SOMALIS


De
Douaumont à Djibouti



Antoine
Champeau


Vers la fin de l’année 1916, une rumeur, qui paraît d’abord
invraisemblable, circule dans l’état-major du général Smuts, commandant
les forces interalliées de l’Est africain : des unités somalies auraient
figuré, affirme-t-on, parmi les vainqueurs de Douaumont lors de la
glorieuse attaque du 24 octobre. Stupéfait, le général Smuts invite
le lieutenant-colonel Viala, attaché militaire français, à demander télégra­phiquement
confirmation de cette nouvelle[/size]



[1].
Les Armées françaises
d’outre-mer, Les contingents coloniaux
, « Du soleil et de la
gloire », Paris, 1931, p. 126.



[2].
Appelée Côte française des Somalis depuis 1892, la colonie devient
Territoire français des Afars et des Issas en 1967, avant d’accéder,
en 1977, à l’indépendance en tant que République de Djibouti.



[3].
P. Oberlé et P. Hugot, Histoire
de Djibouti
, Présence
africaine
, 1985, p. 100.



[4].
Il existe une photographie de cette brigade in
Maurice Rives et Robert Dietrich, Mémorial
des combattants d’Afrique noire et de Madagascar
, Frères
d’armes, 1993, p. 105. Voir également J. Trampont, Djibouti
hier,
de 1887 à 1939,
Hatier, 1990 ; et chef de bataillon Bouet, Monographie
du bataillon somalis
, 10 janvier 1919 (paragraphe 3, annexes et
rapports ; extraits du rapport annuel de la brigade indigène
de Djibouti), Archives du Service historique de l’armée de Terre,
7N875.



[5].
C. Valensky, « Madagascar » in
Mémoire d’outre-mer, les
colonies et la Première Guerre mondiale
, Péronne, 1996, p. 70.



[6].
La « Force Noire » est un mythe avant 1914 : voir
Marc Michel, Relations
internationales
, 1974, n° 2, pp. 83-90.



[7].
Journal des marches et opérations
du 6e bataillon de marche somali pendant la campagne
entreprise en Europe du 11 mai 1916 au 23 janvier 1919
, Archives du
Service historique de l’armée de Terre, 7N875.



[8].
Chef de bataillon Bouet, art.
cit.,
paragraphe B. Le
rapport Lyons des Feuchins
publié au Journal
officiel
en 1924, Annexe n° 335, p. 1 309, fait état de 1 560
Somalis recrutés en 1916, 408 en 1917 et 466 en 1918.




[9].
Il existe une photographie de la revue de départ du bataillon somali,
le 19 juillet 1916 in Vieilles
casernes et camps de la coloniale 1900-1958
, musée des troupes de
Marine, sd, p. 5.



[10].
Chef de bataillon Bouet, art.
cit.,
(paragraphe 3).



[11].
« Le RICM s’enorgueillit de ne pas avoir de numéro. Il lui
suffit d’avoir un nom, les quatre lettres qui le composent résument
toutes les vertus guerrières : la Rage de vaincre, l’Intrépidité,
le Courage, le Mordant ». H. Noullet, Les
Chevaliers de la coloniale
, le RICM, Presses de la Cité, 1991, p.
21.



[12].
Maurice Rives et Robert Dietrich, op.
cit.,
p. 51.



[13].
Sur la reprise de Douaumont voir : capitaine Désiré,
« Les troupes somalies pendant les deux guerres mondiales »,
Revue historique de l’armée,
n° 4/1963 ; Les Armées
françaises d’outre-mer, Les troupes
coloniales
pendant la guerre de 1914-1918
, Paris, 1931 ; G. Gras, Douaumont,
24 octobre 1916, Les Editions Lorraines-Frémont, Verdun : curieusement
l’auteur qui a vécu la reprise du fort au sein du RICM évoque les Sénégalais
mais ne fait aucune allusion aux Somalis.



[14].
En seconde ligne, les 7e, 9e et 36e DI,
et en réserve, les 22e et 37e DI
.


[15].
Composée de la 4e brigade marocaine (RICM et 4e régiment
mixte de zouaves et de tirailleurs algériens) et de la 76e
brigade d’infanterie (4e régiment de zouaves et 8e
régiment de tirailleurs).



[16].
Blessé à la tête dès le début de l’assaut, il est remplacé par
le capitaine adjudant-major Alexandre.



[17].
« Le nettoyage est certainement la mission la plus désagréable
des troupes d’attaque : il est extrêmement difficile de
retenir les nettoyeurs sur les positions, à l’arrière du front qui
avance, des camarades qui progressent. La marche en avant exerce sur les
hommes une telle séduction qu’ils ne peuvent comprendre qu’on les
laisse sur place alors que d’autres poursuivent le succès ».
Gaston Gras, op. cit., p. 62.



[18].
La numérotation des bataillons s’explique par la création du régiment
mis sur pied, en août 1914, par la réunion de bataillons de marche
coloniaux, unités de volontaires levées dans les troupes coloniales
stationnées en métropole pour aller combattre au Maroc de 1911 à
1914. La date de création officielle du régiment d’infanterie
coloniale du Maroc est le 9 juin 1915.


[19].
P.-C. Ettighoffer, Verdun, Opération
jugement
, France-Empire, 1964, p. 237.



[20].
La capture d’un Allemand isolé permet au commandant Nicolaï, trompé
par sa boussole, de retrouver la bonne direction à suivre pour
rejoindre Douaumont. Gaston Gras, op.
cit
., p. 68.



[21].
Colonel Pierre Rocolle, « Douaumont, un sujet de réflexion »,
Verdun 1916, Actes du colloque des 6-8 juin 1975, ANSBV et Université
de Nancy II, 1976, p. 340.


[22].
JMO du bataillon de tirailleurs somalis, op.
cit
., p. 22.


[23].
Ibid.


[24].
Ibid., p. 25.


[25].
Ibid.


[26].
Ibid., p. 27.



[27].
« Gradé d’une extrême bravoure. Remplissant les fonctions de
clairon, au cours de l’attaque du 24 octobre 1916 a accompagné son
commandant de compagnie jusqu’au dernier objectif. Tombé dans un trou
occupé par plusieurs Allemands, est parvenu à désarmer un de ses
adversaires, en a tué deux et blessé deux autres. A été atteint
lui-même de neuf coups de baïonnettes ».



[28].
JMO du bataillon de tirailleurs somalis, op.
cit
., p. 31.


[29].
Ibid., p. 32.


[30].
Ibid.


[31].
Ibid., p. 33.


[32].
« Ayant été séparé de sa compagnie, s’est joint à une unité
voisine et a fait preuve, les 24 et 25 octobre 1916, des plus belles
qualités militaires. A contribué à faire de nombreux prisonniers ».


[33].
Campagne d’Italie de 1859.


[34].
Rapport de l’amiral Lacaze, ministre de la Guerre par intérim, au président
de la République. Cité in P. Cart-Tanneur et P. Garrouste, Le
régiment d’infanterie chars de marine
, Editions du Fer à
marquer, 1982.


[35].
Décret relatif à l’application de la loi du 8 avril 1915 instituant
une croix de guerre du 25 avril 1915, art. 6, Bulletin
officiel
édition méthodique n° 307 (tome 1) p. 272.



[36].
Décret du 13 novembre 1916 (Journal
officiel
du 16 novembre 1916) avec attribution de la Légion
d’honneur. Il s’agit de la troisième citation du régiment qui en
obtient dix au cours de la guerre.



[37].
Fixées par DM 19924 1/8 du 24 décembre 1917 et DM 18156 1/8 du 25
novembre 1918.


[38].
Ordre général n° 176 du 8 mai 1917.



[39].
H. Noullet (op. cit. p. 49) a
« croqué » les tirailleurs somalis à la veille de
l’attaque : « Ils forment un groupe à part bien que,
depuis Douaumont, ils aient accompagné le régiment sur ses chemins de
gloire. Bergers, ils étaient hier encore dans leur désert calciné de
sable et de pierrailles, au milieu de leurs troupeaux étiques, appuyés
sur leurs bâtons à crosse. Aujourd’hui, résignés, ils grelottent
dans le froid de l’automne et les pans de leurs capotes trop grandes
battent leurs jambes d’échassiers ».



[40].
« Le combat que mènent les Somalis est plus silencieux malgré
son acharnement. C’est au couteau, au coupe-coupe, à coups de crosse
qu’ils règlent leur différend avec les Loups gris ». Ibid.,
p. 57.


[41].
Ordre général n° 529 du 15 novembre 1917.


[42].
« Sous-officier brave et dévoué exerçant un grand ascendant sur
ses tirailleurs. Au cours du combat du 20 août 1918, voyant un groupe
voisin arrêté par des mitrailleuses, s’est mis à sa tête, l’a
vigoureusement porté en avant, mettant les servants ennemis hors de
combat sur leurs pièces. Une blessure et trois citations antérieures ».


[43].
Ordre n° 11027 D du 28 octobre 1918.


[44].
Chef de bataillon Bouet, art.
cit.
(paragraphe C). Sur les hésitations du commandement dans
l’emploi des unités de tirailleurs, voir Marc Michel, L’appel
à l’Afrique
. Contributions
et réactions à l’effort de guerre en
AOF,
1914-1919
, Paris, Publications de la Sorbonne, 1982, chapitre 14 ; et
Marc Michel, « Les troupes coloniales arrivent », L’Histoire,
n° 69, p. 120.



[45].
Ordre n° 133 F du 28 octobre 1918, date identique à l’attribution de
la deuxième citation à l’ordre de l’armée.



[46].
Ordre du régiment n° 11 du 21 janvier 1919.



[47].
Seules les 2e et 4e compagnies somalies sont citées
à l’ordre de l’armée et non le bataillon somali ! Voir
l’ordre du jour n° 1 du capitaine commandant le bataillon de
marche somali, en date du 16 mai 1944, Archives du Service historique de
l’armée de Terre, 12 P 268.



[48].
51 citations à l’ordre du corps d’armée (41+10), 109 à l’ordre
de la division (92+17), 206 à l’ordre de la brigade (132+74) et 783
à l’ordre du régiment (148+635). Bilan établi d’après chef de
bataillon Bouet, op. cit.
Rapport paragraphe A et Etat des Européens ayant fait l’objet d’une
récompense.


[49].
Rapport Lyons des Feuchins, art.
cit.,
p. 1 319. Maurice Rives et Robert Dietrich in
op. cit
., p. 108 donnent les chiffres suivants : perte de
« 1 418 hommes, dont 212 tués, 1 035 blessés et 171
disparus, 2 000 Somalis ayant été dirigés sur la métropole
durant le conflit ». Anthony Clayton in
Histoire de l’armée française en Afrique
, (Albin Michel, 1994),
reprend les chiffres cités par le général Weygand in
Histoire de l’armée française
, (Flammarion, 1953), p. 343 : 400
tués et 1 200 blessés.


[50].
Archives du Service historique de l’armée de Terre, 7 N 875.


[51].
Chef de bataillon Bouet, art. cit.,
Etat des Européens ayant fait l’objet d’une récompense.


[52].
Légion d’honneur, médaille militaire, croix de guerre 1914-1918 avec
10 palmes et double fourragère aux couleurs de la Légion d’honneur
et de la croix de guerre 1914-1918. Par la suite, deux autres
associations d’Anciens, protestant contre l’existence de cet unique
mémorial, obtiendront la mise en place de deux autres stèles commémoratives
dans le fort de Douaumont, pour rappeler leur rôle dans la bataille et
la reprise du fort.


[53].
Au carrefour de la RN 344 et de la RD 130, P. Oberlé et P. Hugot, op.
cit., p. 102.


[54].
Décision n° 17515 1/8 du 9 novembre 1918.



[55].
Décision n° 150F du 21 mars 1919. A la dissolution du 43e
BTS, le ministre de la Guerre confère la croix de guerre et la fourragère
gagnées par cette unité au 1er régiment de tirailleurs sénégalais,
ancêtre de tous les bataillons de Sénégalais. Le drapeau du 1er
RTS, revenu en France, reçoit ces décorations, le 6 mars 1919, en présence
de Blaise Diagne, député du Sénégal.


[56].
61e, 64e, 27e, 36e, 69e,
53e, 62e et 68e BTS.


[57].
12e BTM.


[58].
94 bataillons combattants (89 Sénégalais, 2 Indochinois, 1 Malgache, 1 Somali,
1 Pacifique) et 27 bataillons de dépôt ou d’étapes (3 Sénégalais,
15 Indochinois, 9 Malgaches), Rapport Lyons des Feuchins, art.
cit
. p. 1 310.


[59].
Général Texier, Revue des
troupes coloniales
, n° 219, pp. 375-378.


[60].
Revue historique des armées,
n° 2/1973, pp. XXI-XXII.




[61].
Deux autres bataillons de marche issus de la CFS participent à la libération
de la France, au sein de la 4e brigade de la 1ère
division française libre : le BM 21 et le BM 24, composés de
tirailleurs sénégalais et de volontaires européens. Cf. Maurice Rives
et Robert Dietrich, op. cit.,
pp. 210-211.


[62].
Sur le bataillon de marche somali voir Roger Lamy, Revue
de la France
libre
47, avril 1952, pp. 14-18.


[63].
Fanion détenu par le bataillon somali de souveraineté, Archives du
Service historique de l’armée de Terre, 12 P 268, Journal
des marches et
opérations du
bataillon de marche somali
.



[64].
Créé à Antibes le 16 novembre 1944, dissous le 31 juillet 1945. Les
BM 14 et 15 se composent principalement de tirailleurs originaires du
Cameroun et du Tchad, d’où le nom du régiment.


[65].
Commandant Host, « Nos drapeaux », numéro spécial de la
revue L’Armée française
au combat
, 1945, p. 5.


[66].
Note du Service historique n° 617/EMAT/SH/SYMB du 22 janvier 1969.


[67].
Par transformation du 7e régiment mixte colonial (formé de
deux bataillons de tirailleurs sénégalais et d’un bataillon du 7e
RIC), le 7 août 1915. Bordeaux est la garnison de tradition du 7e
RIC depuis 1912. Sur les traditions et les filiations des unités
troupes de marine, voir Les troupes
de Marine, 1622-1984
, Lavauzelle, 1986.


[68].
En Charente, la nécropole de Retaud, où sont ensevelis les Somalis et
d’autres combattants morts pour libérer la Pointe de Grave et réduire
la « Poche de Royan », peut aussi être considérée comme
un mémorial pour le bataillon de marche somali de la Deuxième Guerre
mondiale.


[69].
Ordre général n° 102 du 25 avril 1945.


[70].
Décision n° 1058 du 20 août 1945.


[71].
Le 16 décembre 1946. Note n° 2308/57e RIAOM du 8 novembre
1968.


[72].
Décision ministérielle n° 110 137-TC/SEJ du 16 novembre 1948.



[73].
Note du Service historique pour l’état-major de l’armée de Terre n° 617/EMAT/SH/SYMB
du 22 avril 1969. Précisons qu’à l’arrivée de la 13e
demi-brigade de Légion étrangère à Djibouti, en 1962, le drapeau du
57e RIC reste uniquement l’emblème des unités des troupes
de Marine stationnées en Côte française des Somalis.


[74].
Note n° 2308/57e RIAOM du 8 novembre 1968.


[75].
Note du COMSUP n° 6532/TFAI/3 du 18 novembre 1968.


[76].
Décision n° 3269/DN/EMAT/1.0 du 20 octobre 1969.


[77].
A cette date, le drapeau du 5e RIAOM est détenu par le
Centre mobilisateur n° 101 à Chartres. Créé en mars 1890 par dédoublement
du 1er régiment d’infanterie de marine, le 5e
RIMA devient 5e régiment d’infanterie coloniale en 1900.
Reconstitué en 1945 à partir des éléments du Commando léger
d’intervention (avec notamment le commando Ponchardier), il devient 5e
régiment interarmes d’outre-mer en 1959. Il est dissous en 1962. Ses
traditions sont alors confiées au CM 101 en 1963.


[78].
Décision ministérielle n° 32861 du 23 septembre 1969.


[79].
Le 4e drapeau détenu par le corps depuis 1914, remis à
l’unité le 26 mars 1970.


[80].
Bomarsund 1854, Pei-Ho 1860, Puebla 1863, Sontay 1883, Lorraine 1914,
Champagne 1915, La Somme 1916, Picardie 1918 et Indochine 1945-1946,
1953-1954.


[81].
Les premières inscriptions figurant sur le fanion tricolore du 1er bataillon
de tirailleurs somalis sont : Douaumont, Mont de Choisy,
Caisnes, Cerny, Ailles, Longpont, Parcy, Tigny, La Malmaison, Bailly et
Noyon. Avant d’être reportées sur le drapeau du 5e RIAOM,
elles ont été modifiées pour être identiques aux inscriptions acceptées
par la commission des drapeaux (réunie après la Grande Guerre) pour
les autres emblèmes.


[82].
Première appellation, entre 1884 et 1896, de l’établissement confié
au gouverneur Léonce Lagarde.


[83].
Décision n° 12475 du 1er avril 1970.


[84].
Fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918, croix de
guerre 1914-1918 avec trois palmes et agrafe 5e RIC ;
croix de guerre des théâtres d’opérations extérieurs avec une
palme et agrafe « CLI-5e RIC ».


[85].
Un monument aux héros de l’armée noire a été inauguré en 1924 à
Reims, et, la même année, à Bamako au Mali. Le monument de Reims a été
détruit en 1940 par les Allemands, en même temps que les monuments érigés
en l’honneur du général Mangin, « inventeur » de la
« Force Noire », en particulier à Paris, Metz et
Sarrebourg. Un nouveau monument à la mémoire du général Mangin a été
inauguré à Paris, le 13 juin 1954, par le général de Larminat.


[86].
Voir L’Ancre d’or
282, septembre-octobre 1994, pp. 3-7 et 32-33.


[87].
Décision n° 2196/DEF/EMAT/CAB/16 du 12 mars 1996.



[88].
Le choix de ce drapeau s’explique parce qu’il était disponible
(conservé au Service historique de l’armée de Terre) et en
relativement bon état. Les emblèmes du 1er RTS (ceux de
1905 et de 1957) sont conservés au musée de l’Armée, à Paris ; et
celui de 1950 au musée des troupes de Marine, à Fréjus.



[89].
A l’origine simple sous-vêtement utilisé par tous les soldats, portée
de façon apparente dans l’infanterie d’Afrique, la ceinture était
de diverses couleurs. Une répartition a été peu à peu adoptée puis
réglementée. La ceinture bleue distinguait les corps à recrutement
européen : zouaves, infanterie légère d’Afrique, Légion
étrangère. La ceinture rouge était portée par les unités de
tirailleurs à recrutement indigène.


[90].
Ou calot.


[91].
Homologue sous le numéro G 4293, le 17 juin 1996.


[92].
Décision n° 7347/DEF/EMAT/CAB/16 du 18 septembre 1996.


[93].
« Dettes de sang, dettes d’honneur, dettes d’argent »,
fil conducteur de l’exposition organisée par l’Historial de la
Grande Guerre, à Péronne, en 1996 : Voir Mémoire
d’outre-mer, les colonies et la Première Guerre mondiale
, op.
cit.





[94].
L’Ancre d’or, n° 294,
septembre-octobre 1996, p. 9.







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MessageSujet: Re: Les troupes coloniales dans la Grande Guerre   Les troupes coloniales dans la Grande Guerre I_icon_minitimeDim 13 Déc - 18:26

merci bruno
en ce moment je lis "souvenirs d'un soldat français" par le commandant BOURGEON là j'en suis au début quand il part pour madagascar en 1902 alors je ferais de petit résumé de chaque chapitre
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bruno
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MessageSujet: Re: Les troupes coloniales dans la Grande Guerre   Les troupes coloniales dans la Grande Guerre I_icon_minitimeDim 13 Déc - 18:49

bonsoir les marsouin

merci colmar ces avec un grand plaisir de te lire [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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MessageSujet: Super   Les troupes coloniales dans la Grande Guerre I_icon_minitimeLun 14 Déc - 21:19

Merci Bruno super document, quand à Colmar c'est avec impatience que j'attends de lire ses écrits
study cheers Les troupes coloniales dans la Grande Guerre 323285
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colmar

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MessageSujet: Re: Les troupes coloniales dans la Grande Guerre   Les troupes coloniales dans la Grande Guerre I_icon_minitimeMer 16 Déc - 20:27

il part le 10 juin 1902 avec un détachement de 200 hommes du 4ème colonial de Toulon
il débarque un mois après à TAMATAVE il décrit l'installation à la pointe TANIO avec forces détails et précise qu'il doivent ces prévenances "à notre grand chef, au grand soldat (le général GALLIENI Les troupes coloniales dans la Grande Guerre 325434 ). Il sait qu'il coute moins cher àl'état des soigner le soldat par une bonne table et une moustiquaire à son lit que de le traiter à l'hopital, premiere étape vers le cimetiere" En 1902!!!!!!!!!!!! des généraux actuels pourraient en prendre de la graine et le mettre au gout du jour, et même des politiques!!!!!
En juillet il est envoyé à MAHATSARA sur la cote. Il détaille son voyage jusqu'au sud et fait une crise de palu (41°,9/10°)
"la réputation d'un grand chef vient de ses actes , de ses décisions,, de son comportement devant les évènements.tout le monde à MADAGASCAR connaissait les grandes qualités de notre gouverneur général; ses gestes du début avaient hautement été appréciés de toute la population" j'anticipe, mais toutes ces qualités nous les retrouverons lors du siege de Paris en 1914 et j'espere que je pourrais à ce moment là vous montrer que le vrai vainqueur de la Marne c'est le grand MARECHAL GALLIENI
La suite sera les opérations dans le sud en 1905.... à suivre
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MessageSujet: Re: Les troupes coloniales dans la Grande Guerre   Les troupes coloniales dans la Grande Guerre I_icon_minitimeJeu 17 Déc - 17:08

grand plaisir de te lire colmar ces géniale [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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MessageSujet: Re: Les troupes coloniales dans la Grande Guerre   Les troupes coloniales dans la Grande Guerre I_icon_minitimeSam 19 Déc - 10:05

la suite !!
de mars 1905 à octobre 1906 il est en opération dans le sud de Madagascar son lieutenant le charge du ravitaillement fonction qu'il déteste, "je considère ce travail d'achats, de marchandage, digne des fournisseurs de l'armée, mais pas du tout d'un combattant" ils sont un détachement de 25 hommes, 2 sergents, 2 caporaux 98 bourjanes (porteurs) pour les filanzanes (Chaise à quatre porteurs servant au transport des voyageurs à Madagascar) et 52 pour pour les bagages et les vivres soit 150 pour 30 europeens. les hommes disposent d'un filanzane pour 2 . après l'assaut des grottes de Iabomary il prend la t^te de renforts pour le poste d'Ihosy, déjà commandé par un sergent avec 15 tirailleurs. il fete au champagne sa désignation "il est des dates dans la vie d'un soldat que celui-ci doit marquer d'un geste rituel. la tradition doit ^tre respectée." pour son choix d'être volontaire il dit que : "je pense en moi meme que je suis dans le vrai, dans la bonne voie : celle tracée par les Gallieni, les Bugeaud et les autres grands coloniaux." son détachement est d 14 tirailleurs de la 10ème compagnie du 2° malgaches.
de la 10ème compagnie du 2° malgaches. des son arrivée le sergent repart et il est donc responsable du poste qui compte maintenant 60 fusils. en théorie le poste devrait être tenu par un officier mais trop de perte au feu ont éclairci les rangs. c'est donc un "simple" caporal qui va être chef de poste. là je vais raccourcir mais il raconte la vie de poste mais aussi les opérations dans la jungle les acces de palu en septembre il est relevé et ses tirailleurs retournent à leur régiment et lui est versé au 13ème colonial il en garde le meilleur souvenir et il raconte que ses tirailleurs (qu'il reverra en 14) parlent souvent entre beux du poste de Iamanda "ou les sorties avaient un but, les kilometres ne fatigiaent pas; on avait conscience d'être de bon solda, de vrais soldats."
retour en France en juillet 1906 ou il est en congé de fin de campagne pour 3 mois
il retourne au 4ème colonial à Toulon et reçois ses galons de sergent (7 ans de service, 10 campagnes) et on lui confie la section des mauvais "sujets". "Un conseiller d'état qui se moquait de notre réputation avait fait admettre que tous les condamnés pour vol, vagabondage,etc. et qui contractaient un engagement seraient libérés sur le champ.la mesure a été rapporté par la suite mai le mal était fait. les anciens apaches n'avaient rien du soldat. En France ils étaient en prison, à l'infirmerie ou à l'hôpital. aux colonies comme au front ils n'étaient jamais volontaire pour tenir un poste dangereux pas plus que pour saute dans la tranchée d'en face"
en juillet 1907 il repart à Madagascar
la suite bientôt
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MessageSujet: Re: Les troupes coloniales dans la Grande Guerre   Les troupes coloniales dans la Grande Guerre I_icon_minitimeSam 19 Déc - 15:30

quelques cartes pour illustrer le sujet

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MessageSujet: Re: Les troupes coloniales dans la Grande Guerre   Les troupes coloniales dans la Grande Guerre I_icon_minitimeSam 19 Déc - 15:35

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MessageSujet: Re: Les troupes coloniales dans la Grande Guerre   Les troupes coloniales dans la Grande Guerre I_icon_minitimeSam 19 Déc - 15:48

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MessageSujet: Re: Les troupes coloniales dans la Grande Guerre   Les troupes coloniales dans la Grande Guerre I_icon_minitimeSam 19 Déc - 15:53

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MessageSujet: Re: Les troupes coloniales dans la Grande Guerre   Les troupes coloniales dans la Grande Guerre I_icon_minitimeSam 19 Déc - 16:08

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MessageSujet: Merci   Les troupes coloniales dans la Grande Guerre I_icon_minitimeDim 20 Déc - 18:07

Entre COLMAR et 21TDM08 c'est un vrai plaisir d'un côté le récit de l'autre les images (au passage 21TDM08 j'te copie tes cartes pour enrichir mes dossiers perso Embarassed Les troupes coloniales dans la Grande Guerre 795926 )
Continuez moi ça me plait
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MessageSujet: Re: Les troupes coloniales dans la Grande Guerre   Les troupes coloniales dans la Grande Guerre I_icon_minitimeDim 20 Déc - 18:59

Jeanlouis a écrit:
Entre COLMAR et 21TDM08 c'est un vrai plaisir d'un côté le récit de l'autre les images (au passage 21TDM08 j'te copie tes cartes pour enrichir mes dossiers perso Embarassed Les troupes coloniales dans la Grande Guerre 795926 )
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Bonsoir JLouis,
Il n'y a pas de problème pour les copies de CPA
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MessageSujet: Re: Les troupes coloniales dans la Grande Guerre   Les troupes coloniales dans la Grande Guerre I_icon_minitimeDim 20 Déc - 19:31

Jeanlouis a écrit:
Entre COLMAR et 21TDM08 c'est un vrai plaisir d'un côté le récit de l'autre les images (au passage 21TDM08 j'te copie tes cartes pour enrichir mes dossiers perso Embarassed Les troupes coloniales dans la Grande Guerre 795926 )
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merci Jean-Louis et aussi un grand merci à 21TDM08 pour ses illustrations qui sont magnifiques comme d'habitude et pas que sur ce forum Les troupes coloniales dans la Grande Guerre 872315
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MessageSujet: Re: Les troupes coloniales dans la Grande Guerre   Les troupes coloniales dans la Grande Guerre I_icon_minitimeDim 20 Déc - 20:00

oui un grand merci a vous deux [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
notre forum commence a bien marcher merci a vous tous [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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Et au Nom de Dieu, vive la coloniale.
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MessageSujet: Re: Les troupes coloniales dans la Grande Guerre   Les troupes coloniales dans la Grande Guerre I_icon_minitime

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