bruno Admin
Messages : 3962 Date d'inscription : 04/10/2009 Age : 64 Localisation : roquebrune var
| Sujet: Re: Respect - un autre exemple d'intégration nationale Jeu 17 Déc - 16:50 | |
| _________________ Et au Nom de Dieu, vive la coloniale.
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colmar
Messages : 385 Date d'inscription : 08/10/2009 Age : 67 Localisation : utah beach
| Sujet: Re: Respect - un autre exemple d'intégration nationale Mer 16 Déc - 20:32 | |
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Jeanlouis
Messages : 1079 Date d'inscription : 25/11/2009 Age : 54 Localisation : Grasse - Alpes Maritimes
| Sujet: Respect - un autre exemple d'intégration nationale Mer 16 Déc - 3:05 | |
| Youssouf Aptidon Darar est né en 1921, à Djibouti. Fils de pêcheur , il se lance très jeune dans le commerce de détail. Il fuit son pays au début de la guerre et rejoint l’Ethiopie pour s’engager en 1941 au sein des FFL et participe à la libération de Djibouti fin 1942. Le bataillon somali est alors recréé à partir des élément des FFL, aux ordre du chef de bataillon Bentzmann. Youssouf y est nommé caporal le 1er avril 1943. Déterminé, remarqué par ses chefs, il se prépare avec son unité à rejoindre en 1944 le corps expéditionnaire qui va partir en France. Il est nommé sergent en février 1944. Il touche le sol métropolitain à Antibes où il ronge son frein pendant plusieurs semaines. Enfin, le 26 mars 1945, il est engagé dans les combats de la Pointe de Graves, en Gironde, où il se couvre de gloire avant de passer en force le Gua et de liberer Soulac. “Sous-officier courageux et discipliné, s’est particulièrement distingué à la tête de son groupe de combat lors de la réduction de la Pointe des Graves, faisant preuve d’une bravoure exemplaire au cours de l’offensive finale des 14 et 20 avril 1945”. Démobilisé en 1946, M . Aptidon est demeuré aux service de la France comme député à l’ assemblée territoriale et ministre des affaires intérieures e la CFS. Aujourd’hui, à 86 ans, animé d’une grande simplicité et un large sourire fendant son visage, il garde fidèlement et avec fierté la mémoire de ce qu’il a côtoyé il y a soixante ans. Et un amour indéfectible pour la France. Fait chevalier de la Légion d’honneur par le président de la République française le 25 août 2004, il est président des anciens combattants. M. Yousouf Aptidon Darar et Miguil Dirir Bouh, anciens membres du 2éme bataillon de Marche Somalis, ont été élevé au cours de cette cérémonie, tout comme leurs camarades africains d'ailleurs, au rang de Chevalier de la Légion d'Honneur par le président Français Jacques Chirac. Cela en présence des Chefs d'Etats des pays dont sont originaires les anciens spahis, goumiers, marcheurs et tirailleurs… Le président français, à leur adresse, affirmé dans son intervention : " vous avez mêlé votre sang au nôtre. " Merci "Chichi" et maintenant la suite de l'article trouvé sur le net, là sa remet les pieds sur terre "La reconnaissance des " oubliés du débarquement " comme les a surnommé la presse africaine, intervient à un moment où la France procède au réajustement et à la revalorisation des pensions accordées aux anciens combattants. Ces pensions ont été augmentées de 20 à 100 % depuis avril dernier comme l'a indiqué un communiqué du ministère délégué aux anciens combattants, publié à la veille des commémorations du 15 août dernier. Le même ministère a également indiqué que 120 millions d'euro avaient été inscrits au budget français de l'année 2004, destinés aux financements de revalorisation des 80000 pensions d'anciens combattants, sans pour autant donner des précisions sur le montant des crédits prévus au titre de ces augmentations dans le budget de 2005. Le regretté Amadou Diop, soldat de l'Armée française de 1937 à 1959 est certainement à l'origine de la revalorisation des pensions et de la reconnaissance par l'état français qui s'en est suivie. En 1996, l'ancien tirailleur sénégalais, offensé par l'injustice, avait déclenché un combat juridique acharné à l'issue duquel il devait obtenir satisfaction. Injustice parce que les soldats africains pourtant en première ligne durant la guerre, étaient néanmoins rémunérés 10 à 15 fois moins que leur camarades français. L'Etat qui s'est aperçu de sa grave méprise à l'égard de ses anciens combattants africains, est revenu sur ses pas pour corriger son erreur. D'où cette reconnaissance courageuse de la France envers ceux qui l'ont servie et lui ont versé leur sang durant les deux guerres mondiales."
Je pense que tout est dit, et ces vétérans ne siffleront jamais la Marseillaise | |
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| Sujet: Re: Respect - un autre exemple d'intégration nationale | |
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