Les essais d’intégration du Missile Moyenne Portée ont commencé
Après la confirmation de son lancement, le 10 juin dernier, par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, MBDA a anoncé avoir débuté les essais d’intégration du Missile Moyenne Portée (MMP) destiné à remplacer le Milan au sein de l’armée de Terre à partir de 2017.
Développé sur fonds propres depuis 2009, le MMP avait fait l’objet d’un contrat de levée de risques notifié en décembre 2011 à MBDA par la Direction générale de l’armement (DGA). il s’agissait ainsi de valider les choix techniques concernant les équipements critiques de ce missile.
Ainsi, MBDA indique que “la capacité de l’autodirecteur infrarouge non refroidi à guider le missile sur sa cible en mode de guidage ‘tire-et-oublie’, les performances optroniques des caméras de dernière génération du poste de tir ainsi que le bon comportement dynamique de la fibre optique assurant la liaison de données nécessaire au mode ‘homme-dans-la-boucle’ ont ainsi pu être confirmés”.
Une fois la configuration du MMP a été validée, il reste donc à réaliser son intégration. Ce que s’attache à faire le missilier. Et les premiers tests sont a priori très encourageants. La capacité de tir en espace confiné a en effet été récemment validée et les essais de la charge militaire conre les blindages réactifs de dernière génération “ont été réalisés avec succès”. D’autres sont en cours, notamment pour de vérifier le comportement du missile en mode “anti-infrastructure” afin de finaliser “le développement de sa charge polyvalente.”
Quant au poste de tir, son ergonomie a également été validée, ainsi que son “architecture modulaire”. Le MMP pourra ainsi être intégré sur la tourelle canon CT-40, actuellement en développement chez Nexter dans le cadre de son projet de véhicule EBRC (Engin blindé de reconnaissance et de combat).
Selon les spécifications de la DGA, le MMP doit être en mesure de détruire des cibles terrestres (chars de dernière génération, véhicules légers, combattants ennemis abrités dans des postes de défense bâtis ou de circonstance) situées à 2.500 mètres de distance du tireur. Il s’agit de dotée les unités de contact et les forces spéciales d’une “capacité d’agression polyvalente et précise” dans des environnements pouvant être complexes (zone urbaine ou imbrication de l’adversaire dans la population par exemple).
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