Bonjour
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]joli texte mais difficile à comprendre et comme dirait l'autre, "en même temps" si clair.
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La stricte subordination des militaires à l’autorité politique, délégataire de la souveraineté nationale, est induite par le caractère exorbitant de l’usage de la force armée. Elle est la clé de voûte de l’architecture institutionnelle de défense de la France.
La primauté du pouvoir politique s’accompagne d’une exigence de discipline et de neutralité et en contrepoint d’une association étroite des militaires à l’élaboration des décisions qui relèvent d’un champ touchant à l’être même de la Nation.
- la souveraineté nationale :
c'est selon le point de vue de chacun, peut-être celui du Gal Lecointre mais pas le mien.
Cela fait bien longtemps que la France l'a perdue, la souveraineté nationale.
Battre monnaie nationale : interdit. Frontières ouvertes à tout vent. Les ordres au "pouvoir politique" viennent de Bruxelles de la part d'une entité supranationale.
Cela ne dérange pas notre général, pour l'instant; vu que l'union européenne fut conçue comme un grand magasin, un supermarché. Mais lorsque l'UE décrétera par exemple l'obligation de syndicats dans toutes les armées, Mr le Gal fera grise mine.
Bof, d'ici là il aura pris sa retraite et exercera ses talents chez les pékins comme son prédécesseur.
- La stricte subordination des militaires à l’autorité politique :
Tiens cela sent le souvenir du "putsh des généraux", seulement cette stricte subordination des militaires entame fortement leur "neutralité" évoquée plus bas par notre CEMA.
En effet le pouvoir politique, donc le Président de la République; est issu d'un parti politique et l'expérience montre que les partis politiques prennent plus de soins de leurs intérêts que de ceux de la France.
Est-ce cela la "singularité militaire" : neutre aux ordres d'un parti politique?
Dans ma jeunesse, je me posais moins de questions. Je m'étais engagé dans l'Armée pour servir la France et rien d'autre, ce n'est visiblement pas le cas de Mr le CEMA.
A-t-il intégré le fait que son Chef des Armées a tout fait pour éviter le Service National? Le fait qu'il pense que la colonisation fut un crime contre l'humanité?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Cela veut dire que l'Infanterie de Marine, autrefois appelée "Coloniale" est une Arme de criminels?
Je veux bien qu'on dise que la colonisation soit une erreur, une con..rie au autre, mais de là à crime contre l'humanité...
A propos colonisation/décolonisation :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Ben voyons, le type aidait l'ennemi à massacrer des civils et le CdA demande pardon?
Je lis en ce moment un bouquin : J. Pax Mefret "1962, l'été du malheur", édition Pygmalion, p. 26 :
"Le 1er mort que j'ai vu n'avait plus de corps. Ce n'était qu'une tête. Une tête de mort. Celle du garde-champêtre d'un village côtier de Kabylie. Un chibani à moustache qui affichait sa médaille militaire et sa croix de guerre gagnées à Monte Cassino pendant la campagne d'Italie. Il avait été décapité à la hache par l'Armée de Libération Nationale.
C'était un dimanche matin d'avril 1955... la tête du chibani gisait à l'intérieur de son chapeau de paille renversé. Son sexe avait été tranché et placé dans sa bouche."
Sûr, Mefret est pied-noir et son récit peut être sujet à caution, mais des récits identiques pullulent dans les témoignages; il suffit d'ouvrir des livres!
A l'époque de la disparition de Mr Audin, l’autorité politique chère au CEMA, s'avoue incapable de mettre fin à la vague d'attentats qui secoue Alger et refile le boulot aux militaires. Nous connaissons la suite.
Continuons de parler attentats mais actuels :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]le mec sait parfaitement qu'on ne touchera pas à un cheveu de sa tête, alors il pavoise.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]En clair, les traîtres ne risquent rien, même si les "radicalisés" ne sont français que par leur papiers
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une association étroite des militaires à l’élaboration des décisions qui relèvent d’un champ touchant à l’être même de la Nation.
Où commence "une exigence de discipline et de neutralité" et où s'arrête la complicité, Monsieur le Général?