Marsouins de France et d'outre-mer
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Ce forum est dédié à tous les marsouins de France et d'Outre-mer, pour se retrouver, quelque soit le régiment duquel ils sont issus. Infanterie, Bigor, Cavalerie, parachutiste. et à tous nos frères d'armes.
 
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 Général Raoul Salan dit le "Mandarin" ou le "Chinois" - partie 2

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2 participants
AuteurMessage
Jeanlouis

Jeanlouis


Messages : 1079
Date d'inscription : 25/11/2009
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Général Raoul Salan dit le "Mandarin" ou le "Chinois" - partie 2 Empty
MessageSujet: Général Raoul Salan dit le "Mandarin" ou le "Chinois" - partie 2   Général Raoul Salan dit le "Mandarin" ou le "Chinois" - partie 2 I_icon_minitimeLun 1 Fév - 19:13

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- Nommé Commandant désigné d’une armée de réserve le 12 janvier 1955 et membre du conseil supérieur de la guerre

- Est désigné en mai 1955, par le général Koenig, ministre de la Défense Nationale, comme président du comité de patronage de l’Association des Anciens du Corps Expéditionnaire Français en Extrême Orient (C.E.F.E.O.) qui deviendra l’année suivante l’Association des Combattants de l’Union Française (A.C.U.F.)

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- Nommé commandant supérieur Interarmées et de la 10ème région militaire (Algérie) à Alger le 12 novembre 1956, il remplace le général Lorillot le 1er décembre 1956 au moment où il y a une moyenne quotidienne de quatre attentats perpétrés par le FLN à Alger

- Est promu à cette même date général d’armée

- Elabore et met en œuvre un plan en quatre points : 1) rétablissement de la sécurité dans les villes et les campagnes, 2) achèvement de la fermeture totale des frontières marocaine et tunisienne par des barrages électrifiés, 3) lancement d’une campagne d’action psychologique pour rallier l’ensemble des populations à la France, 4) ratissage de l’ensemble du territoire pour détruire les éléments combattants de la rébellion

- Echappe le 16 janvier 1957 à un attentat (connu comme l’attentat du bazooka) perpétré par des extrémistes manipulés de Paris et qui fait une victime : un membre de son cabinet, le commandant Rodier

- Est cité à l’ordre de l’armée, par décision publiée au Journal Officiel du 24 décembre 1957, pour son action dans la lutte contre le terrorisme urbain et contre le franchissement des frontières par le FLN
Citation à l’ordre de l’armée (décision n°45 – J.O. du 24/12/57)
« Chef riche d’une rare expérience que de multiples campagnes et les responsabilités assurées au cours de hauts commandements lui ont permis d’acquérir. Désigné au début du mois de décembre 1956 pour exercer les fonctions de commandant supérieur inter-armées en Algérie, a fait preuve, une fois de plus, d’un ensemble exceptionnel de qualités : appréciation exacte des réalités, sens aigu de l’organisation, maîtrise indiscutée dans l’action, énergie sans faille alliée à un sentiment profond de l’humain. A du faire face dès sa prise de commandement à une action rebelle généralisée. A pris l’ascendant sur l’adversaire dans tous les domaines, faisant échec au terrorisme urbain et aux incursions des bandes armées. Au début de l’été, a pris l’offensive sur toute l’étendue du territoire algérien, obtenant en quatre mois des résultats remarquables, tant sur le plan militaire que sur celui de la pacification. Sous son impulsion, les troupes d’Algérie ont renforcé et renoué des contacts confiants avec des fractions sans cesse croissantes de la population, lui apportant l’aide la plus généreuse, montrant ainsi la haute priorité donnée à la mission protectrice et pacificatrice de l’armée. »


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De gauche à droite:
Le général Dulac, le colonel Bigeard, le lieutenant Demetz, le colonel Godard et le général Salan
- Le 8 février 1958, après de très nombreuses provocations et embuscades locales du FLN depuis le 12 septembre 1957, donne l’ordre à l’aviation de répliquer immédiatement au tir de la D.C.A. tuniso-FLN sur un appareil français par le bombardement des emplacements de D.C.A. et de casernements FLN situés à Sakiet Sidi Youssef , en Tunisie, à proximité de la frontière avec l’Algérie

- Termine la rédaction et fait diffuser le 15 avril 1958 jusqu’à l’échelon de la compagnie un document intitulé : « Instruction spécialisée de contre-guérilla », fruit de ses réflexions sur la guerre subversive

- Adresse le 9 mai 1958 un télégramme au général Ely, chef d’état-major de la Défense Nationale, indiquant le grand trouble de l’armée qui « sentirait comme un outrage l’abandon de l’Algérie » et lui demandant d’attirer l’attention du président de la république (René Coty) sur l’ « angoisse que seul un gouvernement fermement décidé à maintenir notre drapeau en Algérie peut effacer »

- Préside le 13 mai 1958 à Alger une manifestation en hommage aux trois soldats français exécutés en territoire tunisien par le FLN après dix-huit mois de détention qui dégénère et se traduit par la mise à sac du bâtiment de la Délégation Générale en Algérie

- Par la suite, donne son accord au général Massu pour la constitution d’un « Comité de Salut Public » réunissant militaires et civils d’origine européenne et musulmans

- Dans la soirée du 13 mai, reçoit du président du conseil démissionnaire Félix Gaillard un télégramme l’habilitant « à prendre toutes mesures pour la protection des biens et des personnes »

- Dans la nuit du 13 au 14 mai reçoit confirmation par Pierre Pflimlin, nouveau président du conseil, de la délégation de pouvoirs donnée la veille par Félix Gaillard et assume les pouvoirs civils et militaires en Algérie
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- Le 16 mai 1958, devant une foule de 100.000 personnes rassemblant Musulmans et Européens, conclut son discours par : « Vive la France ! Vive l’Algérie française !… Vive de Gaulle !
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- Reçoit le général de Gaulle, nouveau président du conseil, le 4 juin à Alger, et assiste à ses côtés à son discours sur le Forum : « Je vous ai compris…Je déclare qu’à partir d’aujourd’hui la France considère que dans toute l’Algérie il n’y a qu’une seule catégorie d’habitants, il n’y a que des Français à part entière… »
- Le 6 juin, reçoit du général de Gaulle la charge et les attributions de Délégué Général du Gouvernement en Algérie cumulées avec celles de Commandant en chef des Forces en Algérie, confirmées par décret du 9 juin 1958
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Est décoré de la médaille militaire le 12 juillet 1958

- Son avis est sollicité à la fin de juillet 1958 par le général de Gaulle sur le projet de constitution de la cinquième république

- Organise en Algérie la consultation du 28 septembre 1958 (la première ouverte sans distinction à tous les électeurs , musulmans et européens) sur le projet de constitution de la cinquième république
- Accueille de nouveau et accompagne en Algérie, les 2 et 3 octobre, le général de Gaulle, président du conseil, qui prononce un important discours à Constantine (discours du « plan de Constantine »)

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"Mon cher général,

Avant de quitter le territoire d'Algérie, je tiens à vous exprimer, au nom du pays et avec le gouvernement, mon entière satisfaction quant à la contribution que tous les éléments militaires sous vos ordres ont apporté au grand succès du référendum.

En assurant la sécurité, en prenant et gardant le contact moral et humain des populations, le commandement, les cadres, les troupes ont rendu un service signalé. Il y a là, pour tous, une magnifique récompense de beaucoup d'efforts et de sacrifice

Il faut, à présent, achever au plus tôt la pacification complète de l'Algérie. J'ai confiance en vous pour poursuivre cette grande tâche.

Veuillez croire, mon cher général en mes sentiments les meilleurs et les plus cordiaux.

C. de Gaulle "


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- Nommé Inspecteur général de la Défense le 19 décembre 1958, poste spécialement créé et rattaché directement au premier ministre, quitte Alger où il est remplacé par Paul Delouvrier à la Délégation Générale et par le général Maurice Challe au Commandement en chef des Forces
- Par décret du 7 février 1959, l’Inspection Générale de la Défense étant supprimée, se retrouve (décret du 5 février 1959) au poste honorifique de gouverneur militaire de Paris

- Est élu président national de l’A.C.U.F. à son congrès de Rennes le 5 juin 1960

- Quitte le service actif le 10 juin 1960, après un déjeuner privé avec le général de Gaulle et son épouse le 8 juin, et une cérémonie dans la cour des Invalides le 9 juin

- S’installe à Alger avec sa famille le 30 juillet 1960

- Convoqué le 11 septembre 1960 à Paris par le ministre de la défense Pierre Messmer, se voit notifier l’interdiction du gouvernement de retourner à Alger

- Le 26 octobre 1960, donne une conférence de presse au palais d’Orsay réaffirmant son attachement à l’Algérie française
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- A la fin du mois d’octobre 1960, menacé d’arrestation , s’exile volontairement en Espagne avec son aide de camp le capitaine Ferrandi

- Le 23 avril 1961, avec le capitaine Ferrandi et Jean-Jacques Susini, s’envole vers Alger pour se joindre aux généraux Challe, Zeller et Jouhaud qui y ont déclenché un coup d’état militaire (le « putsch ») destiné à inverser le cours de la politique du général de Gaulle tendant à livrer l’Algérie au F.L.N.
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- Après l’échec du coup d’Alger, prend la direction de l’Organisation Armée Secrète (O.A.S.) en Algérie avec le général Jouhaud pour adjoint
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- Le 11 septembre 1961, envoie un message aux parlementaires qui donnera lieu à « l’amendement Salan » lequel recueillera les voix de 80 députés

- Est arrêté à Alger le vendredi 20 avril 1962 après un an de clandestinité
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- Le 23 mai 1962, après avoir revendiqué ses responsabilités à la tête de l’O.A.S., est condamné par le Haut Tribunal Militaire à la peine de détention criminelle à vie (verdict qui entraînera la dissolution du tribunal par le général de Gaulle le 27 mai 1962) alors que le général Jouhaud avait été condamné à mort par le même tribunal le 13 avril précédent
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- Le 8 décembre 1962, est transféré en même temps que le général Jouhaud à la prison de Tulle où sont incarcérés les officiers généraux et supérieurs impliqués dans les combats pour l’Algérie française

- Le 15 juin 1968, dernier occupant de la prison de Tulle, est libéré par grâce présidentielle à la suite des événements de mai 1968
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Plaque apposée par le conseil municipal de la ville de Blotzheim sur la tombe de Raoul Salan à Vichy

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Un Grand homme qui a sut rester droit dans ses "bottes" et suivre ses convictions et son engagement jusqu'au bout il était titulaire des décorations suivantes:
Légion d'honneur
Chevalier (5 Avril 1922)
Officier (21 Août 1940)
Commandeur (10 Février 1945)
Grand Officer (27 Octobre 1948)
Grand Croix (28 Août 1952)
Médaille militaire (12 Juillet 1958)
Croix de guerre 1914-1918
Croix de guerre 1939-1945
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures
Croix de la Valeur Militaire
Médaille Interalliée de la Victoire
Médaille Commémorative de la Grande Guerre
Distinguished Service Cross (US)
Ordre de l'Empire britannique (CBE) (UK)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sur lequel j'ai "récupéré" les documents qui m'ont servit pour le post - perso je viens de finir le 1er tome de sa biographie "Raoul Salan- Mémoires Fin d'un empire - le sens d'un engagement
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colmar

colmar


Messages : 385
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Général Raoul Salan dit le "Mandarin" ou le "Chinois" - partie 2 Empty
MessageSujet: Re: Général Raoul Salan dit le "Mandarin" ou le "Chinois" - partie 2   Général Raoul Salan dit le "Mandarin" ou le "Chinois" - partie 2 I_icon_minitimeLun 1 Fév - 19:44

bonsoir les marsouins
un super post en deux parties que j'ai lu en entier merci jean-louis Général Raoul Salan dit le "Mandarin" ou le "Chinois" - partie 2 575809
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Général Raoul Salan dit le "Mandarin" ou le "Chinois" - partie 2
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