BONJOUR LES MARSOUINS
1er RPIMa - « fer de lance » des Forces Spéciales Françaises [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Présentation de l’ouvrage 1er RPIMaPréface de Michèle Alliot-Marie - Ministre de la Défense Ce livre présente pour la première fois ce régiment unique, seule
unité française héritière des fameux SAS... Ses groupes sont le « fer
de lance » des Forces Spéciales Françaises. Le fonctionnement,
l’entraînement et les actions très spéciales étaient jusqu’alors
restées dans le plus grand secret. En retraçant l’histoire qui fit ses
heures de gloire lors de la seconde Guerre Mondiale jusqu’à sa récente
intégration au sein de la Brigade des Forces Spéciales Terre, vous
découvrirez les composantes et les spécialités de ces commandos de
l’action spéciale : équipe RAPAS, démolition, tireurs d’élite,
transmetteurs, protection rapprochée, chuteurs Opérationnels, plongeurs
offensifs, patrouilles SAS, groupes INVEX ...
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Le 1er RPIMa ( Régiment Parachutiste d’ Infanterie de Marine ) est basé à Bayonne. Sous gestion de la Brigade des Forces Spéciales Terre de Pau, il
est uniquement pour emploi aux ordres du COS ( Commandement de
Opérations Spéciales ) de Taverny. Oeuvrant au niveau opérationnel voir
même stratégique, la plupart du temps aux ordres directs du Chef
d’Etat-Major des Armées, le régiment est amené à conduire des
opérations à fortes implications politiques où l’erreur n’est pas de
mise.
Il peut remplir trois types de missions spéciales sur n’importe quel
théâtre d’opérations dans le monde : mission d’assistance
opérationnelle, mission de recherche du renseignement à fin d’action et
mission d’actions spécialisées telles que sabotage, libération d’otage,
extraction de personnalités amies ou ennemies.
Ses opérations, même si elles ne sont jamais « clandestines », comme
celles du Service Action de la DGSE, sont toujours effectuées dans la
plus grande discrétion.
A ce jour aucune image n’avait été réalisée sur cette unité.
Devise : « Qui ose gagne »[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Entre ciel et mer, dans nos montagnes basques, les parachutistes du 1°RPIMa s’entraînent sans relâche avec pour seul objectif l’excellence.
Les opérations spéciales qui leur sont confiées ne souffrent pas
l’improvisation. Elles nécessitent une préparation totale, autant
physique que morale ou technique, demandent du courage, de l’audace, de
la détermination et un sens du devoir exemplaire. Elles développent le
sens de l’initiative et l’intelligence de situation qui permettent de
remplir avec succès toutes les missions, dans la lettre et leur esprit.
Je sais que les hommes et les femmes du 1er RPIMa
possèdent ces qualités. Sous la devise « Qui Ose Gagne », qui à elle
seule résume leur idéal et leur passion, ils incarnent l’image d’une
armée professionnelle tournée vers l’avenir et celle d’une jeunesse
ardente, créative et désintéressée.
Historique du régiment 15 septembre 1940 - Ordre du général de Gaulle : « A compter du 15
septembre 1940 est créée la 1ère compagnie d’infanterie de l’air des
forces françaises libres. Elle est commandée par le capitaine Bergé ».
De cet ordre va donc naître la 1ère CIA qui ouvrira la porte à la
formidable épopée des parachutistes SAS de la France Libre puis celle
de tous les parachutistes français.
Les premières missions en France occupée débutent en 1941 : des
opérations de sabotage à l’infiltration d’agents clandestins. Le reste
de l’année 1941 verra les effectifs augmenter et dans les années
suivantes les actions se porter bien loin hors de nos frontières : en
Egypte, en Crête, à Malte, en Lybie, en Tunisie... Lors de ces
missions, une rencontre fortuite entre le Capitaine Sterling des SAS
britanniques et le Capitaine Bergé, verra la naissance du French SAS
Squadron. Désormais les français portent l’insigne du Special Air
Service ( le poignard ailé arborant la devise « Who dares wins - Qui
Ose Gagne » ) et combattent aux côtés des SAS Britanniques.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]En 1943, les Bataillons d’Infanterie de l’Air sont crées en
prévision de la libération de la France et en 1944 ils sont les
premiers à être parachutés en Normandie, dans la nuit du 5 au 6 juin.
Dans un élan irrésistible, en avant des forces alliées, les SAS vont
s’infiltrer, par jeeps ou par parachutage dans toute la France. Ils
participent ensuite au combats dans les Ardennes et en Hollande
jusqu’en 1945.
1948 verra la création de la Demi-Brigade Coloniale de Commandos
Parachutistes. Commandée par le colonel Massu et composée de 13
bataillons, elle sera rapidement engagée en Indochine.
1954. Dien Bien Phu. Une des plus belles pages de l’arme parachutiste
malheureusement synonyme de sacrifices. La demi-brigade quitte la même
année Vannes pour Bayonne et en 1955 elle devient Brigade de
Parachutistes Coloniaux, assurant la formation de tous les
parachutistes. En 1960, elle devient Brigade de Parachutistes
d’Infanterie de Marine. Les régiments retrouvent alors leur appellation
de Troupes de Marine. Le 1er novembre 1960, le 1er Régiment de
Parachutistes d’Infanterie de Marine est crée, il reprend les
traditions des SAS et devient régiment d’instruction jusqu’en 1975.
La création du Groupement Opérationnel dans les années 1974-1980
ouvre la voie à de nouvelles techniques et devient très discret sans
être secret. Il garde une profonde expérience coloniale en
s’investissant dans de nombreuses missions d’assistance à des pays
africains. Il intervient en tête de dispositif dans diverses opérations
sous forme de commandos, particulièrement entraînés et autonomes.
En 1991, lors de la guerre du Golfe, il forme un groupement de
commandos d’action dans la profondeur qui intervient en Irak sous les
ordres du Colonel Rosier. Au cours d’une action décisive, 2 hommes sont
tués et plus de vingt sont blessés. En 1992, la création du
Commandement des Opérations Spéciales (COS ) fortifie le 1er RPIMa
dans ses missions héritées des SAS et le domaine de la Recherche
AéroPortées et des Actions Spécialisées en fait un régiment sans
équivalent dans l’Armée de Terre.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]En 2002, il rejoint la Brigade des Forces Spéciales Terre où aux
côtés du détachement ALAT des opérations spéciales et du 13ème RDP, il
poursuit inlassablement ses missions.
Depuis sa création, la liste des interventions auxquelles le 1er RPIMa
a participé est longue. Le monde entier reste son champ d’action :
Tchad, RCA, RCI, Rwanda, Zaïre, Congo, Bosnie, Kosovo, Comores, Yémen,
Niger, Cambodge.
En juin 2003, sous les ordres du Colonel Rastouil, un détachement
est envoyé à Bunia, dans l’est du Congo pour y rétablir la paix et
protéger les populations. Il fait partie de la première force mise en
place dans un cadre européen.
Le Commandement des Opérations Spéciales ( COS ) a été créé en 1992 lorsque la France, suite à la guerre du Golfe, a
ressenti le besoin de fédérer l’action de ses forces spéciales sous
l’autorité d’un commandement opérationnel unique. Les unités
travaillant pour le C.O.S constituent donc une capacité militaire
d’action sans pareil. Leur performance est le fruit d’une sélection
rigoureuse et d’un entraînement toujours plus poussé, formant ainsi des
hommes d’élites aux qualités exceptionnelles.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Les différentes spécialités du régiment Equipe Recherche AéroPortée et Action Spécialisée ( RAPAS ) C’est le cœur du métier, la formation de base de tout le régiment.
La capacité de recherche du renseignement d’objectif après mise en
place aéroportée puis l’action spécialisée restent la vocation du 1er RPIMa.
Tous les personnels du régiment reçoivent cette formation R.A.P.A.S. à
leur arrivée dans les murs de la citadelle. Ils acquièrent, à cette
occasion, les fondements de leur futur métier. Entraînés à toutes les
techniques d’infiltration et de combat loin de dispositifs amis et aux
diverses techniques de sabotage, instruits à l’emploi de l’armement en
dotation dans l’armée française ainsi qu’à celui utilisé dans les
armées étrangères, ils maîtrisent toutes les techniques de mise à terre
par parachutage, aérotransport et hélitransport par poser ou
aérocordage.
Groupes INVestigation EXtraction ( INVEX ) La plus exigeante spécialité du régiment.
Homologue des autres unités d’intervention telles que le GIGN, le GIPN
ou le RAID, ces équipes INVEX ont pour mission d’investir un bâtiment
pour en extraire une ou plusieurs personnes, ou y capturer ou
neutraliser un ennemi parfaitement identifié.
Elles opèrent principalement en zone de conflit et permettent
d’apporter une réponse efficace à des menaces non conventionnelles (
terrorisme et prise d’otages ) mettant en jeu la sécurité des
personnes, notamment celle de nos ressortissants à l’étranger.
Ces équipes opèrent selon des procédés collectifs parfaitement
coordonnés qui privilégient les appuis mutuels permanents. Ils
subissent un entraînement poussé et réaliste à la progression en milieu
clos et au tir à très courte portée. Le récent Centre d’entraînement
des Forces Spéciales de Pau leur est principalement réservé.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Equipe de démolition ( DEM ) La destruction et le sabotage font partie des savoir-faire mis en
oeuvre par les forces spéciales et les commandos. Les groupes de
démolition du régiment sont aptes à réaliser des destructions
parfaitement ciblées pour interdire définitivement l’utilisation d’un
équipement, d’une infrastructure militaire ou industrielle ou
simplement neutraliser ces mêmes objectifs pour une durée déterminée.
Légers et furtifs, ces groupes ne peuvent pas transporter de très
lourdes charges mais peuvent fragiliser de gros ouvrages, les rendant
de facto inutilisables, grâce à une connaissance approfondie en génie
civil et une analyse systémique des objectifs avant l’action. Ces
commandos rompus aux techniques de piégeage et de déminage de
circonstance sont également d’un précieux concours dans le cadre
d’opérations conduites en zones urbaines. Ils sont la plupart du temps
associés, en équipe, aux autres spécialités du régiment.
TESP / TELD, TRANS, GDC, ELC, Chuteurs OpérationnelsTireurs d’Elite Spécialisés et Longue Distance ( TESP / TELD ) En 1970 le 1°RPIMa a commencé à
former ses premiers spécialistes en les entraînant au sniping : c’est à
dire « chasseur autonome ». D’abord équipé du fusil réglementaire FRF1
muni d’une simple lunette, les Tireurs d’Elite ont vu ensuite leur
armement se moderniser, notamment avec l’arrivée du 12,7 mm HECATE II
développé conjointement avec les armuriers du régiment et la firme
PGM. Aujourd’hui, ces équipes spécialisées se sont structurées et sont
équipées des armes les plus performantes.
Elles se composent d’un désignateur chef d’équipe armé d’un MSG 90
et des outils permettant d’effectuer les mesures indispensables
(distance, température, vitesse du vent), de deux tireurs équipés de
12,7 mm HECATE II pour le tir jusqu’à 1200 mètres ou d’un Ultima ratio
7,62 mm pour le tir à courte distance en appui de groupes « action ».
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Compagnie de Transmission ( TRANS ) L’acheminement du renseignement, la transmission des ordres et la
conduite, en temps réel, des opérations spéciales nécessitent la
maîtrise totale de systèmes d’informations sûrs, fiables et redondants.
Ayant suivi la formation R.A.P.A.S. de base comme tous les autres
personnels du régiment, les transmetteurs du 1°RPIMa
se voient, par ailleurs, dispenser une instruction technique
particulière dans les écoles de transmissions de l’armée de terre et au
sein du régiment pour tout ce qui concerne les matériels non
conventionnels.
Au cours de ces formations, ils acquièrent les compétences
techniques leur permettant d’utiliser tous les systèmes d’information
actuellement en dotation ainsi que d’équipements plus « spécifiques ».
Chacun des groupes RAPAS dispose, en propre, de ses
opérateurs-transmissions.
Equipes de Gardes Du Corps ( GDC ) La protection rapprochée d’autorités est une des plus anciennes spécialités pratiquées au 1°RPIMa
en dépit des multiples mutations du régiment. Depuis vingt cinq ans,
les gardes du corps n’ont cessé d’offrir à de hautes autorités une
protection adaptée à la situation sécuritaire du moment. Œuvrant
essentiellement hors du territoire national, leurs actions s’exercent
toujours dans un contexte sécuritaire tendu voire de guerre au profit
de personnalités civiles ou militaires, françaises ou étrangères.
Outre la fonction essentielle de protection physique de l’autorité,
les gardes du corps doivent pouvoir garantir ses communications,
faciliter au plan pratique et au quotidien l’exercice de ses
responsabilités, dispenser les premiers secours et maîtriser la
pratique de langues étrangères permettant d’évoluer dans un contexte
multinational.
Les Eléments de Liaison Contact ( ELC ) Lors de conflits de basse intensité, le besoin de maintenir, même en
situation tendue, le dialogue avec les différents acteurs d’une crise a
nécessité la mise sur pied d’éléments spécialisés dans la liaison et le
contact. Les ELC sont formés et adaptés en fonction de la situation
locale du moment ainsi que du contexte humain et culturel.
Ils sont composés de cadres d’expérience possédant une grande
capacité à nouer des relations de confiance avec des chefs de guerre,
des autorités politiques nationales ou locales, civiles ou religieuses.
Rompus aux savoir-faire de base détenus par les forces spéciales du
domaine « Action », capables de s’intégrer en souplesse dans le tissu
humain local, ces ELC peuvent se mettre en place et opérer en autonomie
en zone permissive comme semi-permissive.
Ils sont dotés de matériels de communication perfectionnés et
redondants et disposent de l’armement indispensable pour s’extraire en
force si nécessaire en cas de changement brutal de situation.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Chuteurs Opérationnels Régiment parachutiste, la 3ème dimension est donc le vecteur de base
employé pour la mise des équipes actions sur le terrain soit par
parachutage soit par aérocordage ( corde lisse, rappel ).
Avec le concours étroit de la Division des Opérations Spéciales (
DOS ), de l’Escadrille Spéciale d’Hélicoptères ( ESH ) de l’Armée de
l’air et du Détachement ALAT des Opérations Spéciales ( DAOS ) de
l’Armée de Terre, les équipes opérationnelles s’entraînent
continuellement afin de parvenir à une coordination parfaite lors de
l’action. Le saut de base est le saut à ouverture automatique de type
« Largage Opérations Spéciales » ( LOS ) effectué à une hauteur de 125
m, de nuit, en opération.
Les équipes Rapas Chuteurs Opérationnels ( RCO ) pratiquent le Saut
à Ouverture commandée retardée à Grande Hauteur ( SOGH ) effectué à
partir d’avions ou d’hélicoptères, de jour comme de nuit, à une hauteur
comprise entre 1200 et 4000 mètres. Une équipe de spécialistes est
entraînée et équipée spécialement pour le Saut à Ouverture commandée
retardée à Très Grande Hauteur (S.O.T.G.H.).
Réalisés sous oxygène, ces sauts, exécutés à une hauteur de 8 000
mètres, permettent d’effectuer une dérive sous voile dans la masse
d’air pouvant atteindre plusieurs dizaines de kilomètres. Cette
distance parcourue permet une mise en place furtive dans la grande
profondeur d’un dispositif adverse.
PRS, SAS, RPO, Equipe Montage, Equipe Jungle Les Patrouilles de Reconnaissances Spéciales ( PRS ) L’absolue nécessité pour les groupes « action » de détenir un
renseignement actualisé permettant la conduite d’une action spéciale a
conduit le régiment à constituer ses propres éléments de reconnaissance
et de renseignement. Issus de la spécialité Rapas , à la fois chasseurs
et éclaireurs, tous ces patrouilleurs sont formés à rechercher les
informations et données qui seront nécessaires aux équipes « action ».
Les P.R.S. sont en mesure de s’infiltrer dans des dispositifs
ennemis et d’y stationner plusieurs jours en autonomie, tout en
assurant la surveillance ou la reconnaissance d’objectifs particuliers.
Ces P.R.S. disposent d’un équipement sophistiqué complet, leur
permettant l’acquisition d’images ou vidéos de jour comme de nuit, le
traitement local de ces informations et leur transmission vers
l’échelon supérieur.
Capables de conduire une traque longue en opérant parfois sous forme
d’un va et vient furtif, les équipiers PRS doivent savoir réagir de
manière offensive en cas de combat de rencontre mais également
maîtriser toutes les techniques en informatique pour traiter des
fichiers « image » ou mettre en oeuvre des moyens de transmission radio
et satellitaires de grande capacité. La mission de « reconnaissance
spéciale » est le préalable au déclenchement de toutes les missions
« action ».
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Patrouilles SAS Depuis 1990, le concept de patrouilles profondes est développé au régiment.
Autonomes pour plusieurs jours, composées d’effectif réduits, dotées
de moyens de communication et de navigation sophistiqués, les
patrouilles SAS sont capables d’incursions profondes dans des zones
d’action hostiles, de préférence désertiques ou semi-désertiques.
Extrêmement mobiles et particulièrement discrètes tout en possédant une
puissance de feu considérable, les patrouilles SAS sont capables de
porter des « coups de poing » décisifs à l’intérieur de dispositifs
adverses sous forme de reconnaissances offensives ou de raids. Elles
sont les héritières des sticks SAS de David Sterling qui, durant la
seconde guerre mondiale, causèrent des dommages décisifs aux troupes
allemandes dans les sables du désert.
Plongeurs offensifs ( RPO ) Le régiment dispose de groupes Rapas spécialisés dans le domaine
aquatique. Les Rapas Plongeurs Offensifs ( RPO ) sont durement
entraînés et rompus aux techniques d’actions subaquatiques afin de
pouvoir s’affranchir d’obstacles humides ( rivières, lacs, ports... )
qui peuvent entraver la progression des groupes « action » et même
interdire l’accès à des objectifs assignés.
Equipés d’appareils respiratoires qui ne dégagent aucune bulles, ils
peuvent ainsi franchir tous les obstacles lacustres dans la plus grande
discrétion.
Les R.P.O. développent aujourd’hui des techniques d’action « sous la
surface » des zones urbaines tels que les égouts et autres
canalisations...
Equipe MontagneLes conflits anciens et récents montrent que l’espace montagnard,
rude et hostile, permet à l’ennemi de trouver refuge et d’y organiser
des bases arrières afin de perpétrer des actions de guérilla dans les
vallées et les zones urbaines. Le 1°RPIMa entretient donc une capacité visant à maîtriser ce milieu.
Des spécialistes, issus des troupes de montagne, forment l’ossature
de ces groupes spécialisés. Capable de s’infiltrer à skis ou raquettes
aux pieds, de franchir des coupures verticales de nuit comme de jour,
ils s’entraînent dans ce milieu extrême en été comme en hiver pour être
capable de conduire des reconnaissances spécialisées ou surprendre
l’ennemi dans ses repaires, le traquer et le combattre. Les techniques
de franchissement sont aujourd’hui également valorisées dans le combat
urbaine, milieu jalonné de tours, de grands immeubles et d’importantes
verticales.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Equipe JungleTout comme la montagne, la jungle est un milieu particulièrement
inamical, semé d’embûches et naturellement hostile. Les conflits larvés
dont souffrent actuellement l’Amérique du sud, l’Indonésie, certaines
régions d’Afrique équatoriale et ceux, plus anciens, qui ont eu lieu en
Indochine, montrent, s’il en était besoin, l’intérêt de disposer de
forces spécialement entraînées à combattre et à vivre en jungle pour y
mener des actions de guérilla et de contre-guérilla.
Capables de pénétrer dans les profondeurs les plus denses de la
forêt équatoriale, les groupes spécialisés sont instruits et entraînés
à y survivre et à y combattre. Ils effectuent régulièrement des
périodes d’entraînement dans la forêt guyanaise et dans les prestigieux
centres d’instruction de BELIZE ou de l’armée brésilienne à MANAUS. Ces
groupes sont à même de traquer, découvrir et neutraliser des éléments
adverses furtifs et mobiles, leurs valeurs essentielles restant la
capacité à survivre, l’endurance et la rusticité.
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