bonsoir les marsouins
Le coup de gueule du général Lecerf[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]site Valeurs Actuelles
Article de Frédéric Pons publié le 10 mai 2010Il n’est pas fréquent de voir un général en activité qua si sommer le
chef de l’État et le ministre de la Défense de prendre clairement
position sur un sujet polémique. Général quatre étoiles, commandant des
forces terrestre, Antoine Lecerf a ce courage. Ancien chef de corps du
2e régiment étranger d’infanterie puis patron de l’opération Licorne en
Côte d’Ivoire, cet opérationnel est connu pour sa force de caractère.
Dans un message adressé au chef d’état-major de l’armée de terre et
titré
De l’honneur à l’infamie, il parle au nom de la
communauté militaire, indignée par une photo exposée début mars à la
Fnac de Nice : un homme s’essuyant les fesses avec le drapeau français !
Seule une poignée d’hommes politiques
(dont les députés UMP des
Alpes-Maritimes Éric Ciotti et Lionnel Luca) a condamné ce cliché. Rien
n’est venu du sommet de l’État, comme le regrettent de nombreux
militaires en contact avec notre rédaction.
Cette indignation était restée muette,
mais le message du général Lecerf change la donne : «
Je ne peux, comme Français, comme officier et comme commandant des
forces terrestres, accepter que la Fnac prime une photo abjecte. »
L’hypothèse d’une action personnelleLe général poursuit : «
D’un
côté, je vois l’image du président s’inclinant devant des soldats
français tombés au champ d’honneur en Afghanistan, ramenés en France
dans les plis du drapeau français, de l’autre une photo primée,
montrant un Français “se torchant” dans les plis du même drapeau. Je
considère que cette photo est une insulte à la France, au président de
la République, chef des armées, et à la mémoire de nos soldats et de
leur sacrifice… » Michèle Alliot-Marie, ministre de la Justice et
ancien ministre de la Défense, avait déjà réagi, prête à engager des
poursuites, mais l’article 433-5-1 du Code pénal stipule que l’outrage
au drapeau ne peut être réprimé que s’il s’inscrit «
dans une
manifestation organisée par les autorités publiques ». Le général
Lecerf conclut : «
J’ose
espérer qu’une réaction aux plus hauts niveaux de notre institution
(président, ministre, chef d’état-major des armées) a été initiée, tant
sur un plan judiciaire que par le biais d’une déclaration formelle aux
médias. Si tel n’était pas le cas, je n’exclus pas l’hypothèse d’une
action personnelle. »
Au nom de ceux qui serventMême si le droit actuel semble lacunaire, rien n’empêche ces plus
hautes autorités d’exprimer clairement leur indignation. Elles doivent
rappeler à tous la force symbolique de l’emblème national pour lequel
s’engagent des milliers d’hommes et de femmes, civils et militaires,
ces trois couleurs qui recouvrent le cercueil de ceux qui paient de
leur vie leur engagement.
des officie comme lui il en reste pas beaucoup bien parler mon générale
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