Marsouins de France et d'outre-mer
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Marsouins de France et d'outre-mer

Ce forum est dédié à tous les marsouins de France et d'Outre-mer, pour se retrouver, quelque soit le régiment duquel ils sont issus. Infanterie, Bigor, Cavalerie, parachutiste. et à tous nos frères d'armes.
 
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 Les légendes de l'Armée de Terre

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WITZ-Gilles

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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeSam 24 Mai - 10:54

Bonjour les Marsouins et Bigors

Très bon post... Très intéressant, encore merci.
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bruno
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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeVen 16 Mai - 16:55

Bonsoir l'artilleur

La fourragère noire et une réponse qui ne sera je pense jamais confirmer cette fourragère n'a jamais été confirmé et personne ne la déjà-vu est-ce qu'elle existe vraiment

Pour ce qui est des régiments disciplinaires il ont toujours existé
Beaucoup de soldats parlaient de régiment disciplinaire les régiments outre-mer et surtout les régiments comme légion ou Rpima et Rima mal connu à l'époque
Surtout à partir d'une certaine date avant 1980 maintenant c'est régiment sont devenus des régiments normal comme bien d'autres
 Laughing  Laughing

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L'Artilleur

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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeMar 13 Mai - 23:59

4 ans déjà que j'ai créé ce post ...  Very Happy 
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bruno
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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeSam 4 Déc - 20:23

bonjour les marsouins

salut BP ton site et très bien excellent travail . Pour notre ami l'Artilleur c'est surement un oublie
car habituellement il mai toujours l'auteur c'est quelqu'un de très sérieux et très sympa
Qui s'intéresse dans l'évolution des grades Les légendes de l'Armée de Terre 575809
merci de ta compréhension

Tu et le bienvenue sur le forum

colonialement

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BP
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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeSam 4 Déc - 12:23

Bonjour à tous, bonjour l'Artilleur,

Il aurait été sympa d'indiquer que les photos qui illustrent ce post (et dont je suis l'auteur) proviennent du forum Les insignes militaires

(phaleristique.net/insignes-militaires)

Cordialement

BP

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bruno
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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeJeu 27 Mai - 18:15

bonsoir les marsouins

merci a toi L'Artilleur

pour l'histoire des 3 soutaches ses sa qui et bien sur les forum
on apprend énormément [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeJeu 27 Mai - 16:13

Petite histoire des 3 soutaches (Régiment créé en Afrique du Nord).

En 1942, et dans le but de différencier les Troupes d'Afrique des Troupes Métropolitaines, en particulier lors des contrôles à l'embarquement des navires de guerre, la Commission d'Armistice demande à la France de mettre en place un système visuel pour distinguer l'une ou l'autre de ces troupes.

L'Etat-major de l'Armée décide donc d'attribuer 3 soutaches sur les pattes de collet des uniformes des formations de l'armée d'Afrique. Cette décision est publiée au BO du 17 juillet 1942.

Le terme "Armée d'Afrique" désigne, exclusivement, des unités créées en AFN, soit en Algérie-sahara, au Maroc et en Tunisie.
Ainsi, une unité créées en Métropole et dirigée ensuite sur l'AFN, ne peut pas prétendre au port des 3 soutaches. Toutes unités venant de métropole en direction de l'AFN, doivent impérativement porter leur 2 soutaches sur leur écusson de bras, ceci est le règlement, mais on peut voir des écussons de bras non conformes, notamment unité de métropole avec deux soutaches, qui les transforme en 3 soutaches dès son arrivée en Algérie.
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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeJeu 27 Mai - 7:32

Au sujet du 3° BILA ...

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Le régiment a été recréé en 1951, puis stationné à Tindouf jusqu'en 1960.
Il est dirigé sur Fort Flatters cette même année.
Il devient 3° CILA en 1962, puis il fait mouvement sur Reggan en 1963.
Il embarque à Mers El Kébir en 1967 à destination de Djibouti où il est dissous en 1972.
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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeMar 25 Mai - 18:04

colmar a écrit:
bonsoir les marsouins
je vais être absent quelque temps je dois me faire opérer mercredi je serais sans internet pendant quelques temps
et au nom de dieu vive la coloniale :[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


Bonjour Colmar,


Est-ce que tu peux nous ouvrir un nouveau sujet sur ton absence ?
Ca évitera de "polluer" ce post sur les "Bat'd'Af'" ... merci Wink
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bruno
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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeMar 25 Mai - 17:38

bonjour les marsouin

salut colmar rien de grave j'espère bon courage et remet toi bien [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeLun 24 Mai - 19:26

bonsoir les marsouins
je vais être absent quelque temps je dois me faire opérer mercredi je serais sans internet pendant quelques temps
et au nom de dieu vive la coloniale :[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Baroudeur

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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeSam 22 Mai - 15:07

Bonjour la compagnie,

Très bon post...merci de tous ces infos....j'aime bien le losange mdl 45 Bila

Colonialement
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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeVen 21 Mai - 18:17

bonjour les marsouins

oui merci a L'Artilleur et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeJeu 20 Mai - 19:22

bonsoir les marsouins
merci l'artilleur pour ces explications très détaillées et bien concrètes (merci pour les photos)
je n'aurai plus le droit de dire que je sais pas
c'est le genre de choses que je recherche et que l'on ne trouve que sur ce forum

chapeau l'artilleur Les légendes de l'Armée de Terre 575809
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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeJeu 20 Mai - 7:34

Pour les Bat'd'Af, se sont bien des bataillons disciplinaires d'avant 39 exclusivement réservé "aux mauvais garçons" et aux déserteurs récidivistes .... et portaient bien les 3 soutaches des unités créés en AFN.

Les BILA qui ont été recréé après guerre, les 1er et 3e BILA, ont bien reçu un losange dit "Mle 45" à fond bleu foncé et 3 soutaches violet ainsi que les attributs et chiffres pour homme de troupe, pour les sous-off et les officiers, les attributs et le chiffre sont d'or ...

Losange 3 soutaches régiment disciplinaire attribut homme de troupe.
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Dans certaines unités recréés en métropole, les régiments ont repris les traditions des régiments d'AFN
avec le port du Mle 45 à 3 soutaches ...

Ce n'est pas parceque vous avez en face de vous un régiment à 3 soutaches, que c'est un régiment disciplinaire .... et 3 soutaches ne veut pas dire disciplinaire, mais "appartenant aux unités d'Afrique" ...
2 soutaches, "régiment appartenant aux régiments de métropole".

On peut retrouver les 2 ou 3 soutaches dans les régiments de la Légion Etrangère.


Combien d'appelés du contingent s'est vanté d'avoir servi dans un régiment disciplinaire en France et en Allemagne, histoire de se faire mousser pour attirer toutes les convoitises de ces belles dames en dentelles .... Wink


Illustration Wink




Losange 2 soutaches métropole.
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Losange 3 soutaches, Régiments créés en Afrique.
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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeMer 19 Mai - 20:00

merci l'artilleur pour ce livre que je ne connaissais pas et pour le lien de l'apaulette tout à fait d'accord pour bien faire la différence entre les bat d'af et les BILA c'est pourquoi j'avais fait ce post car souvent sur des forums lorsque l'on parle armée d'afrique on pense bat d'af
je pense qu'ils avaient 3 chevrons comme toute l'armée d'afrique mais ce n'est pas un avis eclairé je suis nul pour toute la partie insigne, chevrons et encore aujourd'hui je reconnais difficilement les epaulettes mais je ne me trompe jamais pour les grades lol! je cherche depuis logtemps un livre sur les uniformes du XIX siecle si tu as une idee je suis preneur je n'ai pas de photos mais des dessins ou des planches sur l'uniforme de campagne en 1914 et pas d'autres
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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeMer 19 Mai - 18:42

bonsoir les marsouins

merci a toi L'Artilleur ses un ouvrage qui va plaire a colmar [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeMar 18 Mai - 18:50

Un ouvrage à lire .....

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Trouver sur ce site Wink
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Deux posts qui en disent long de la vie dans les Bat' d'Af' ....

Citation :
Bonjour, j'ai fait un stage d'une journée à la 3ème CILA (Compagnie d'Infanterie Légère d'Afrique)
Ces prisonniers sont des "droits communs" d'après mes souvenirs. Il y avait 3 catégories de prisonniers (NOIR, GRIS et peut-être BLANC) la couleur indiquait le niveau de dangerosité de ces appelés qui faisait leur service militaire, NOIR étant le degré le plus élevé de leurs actes passés (assassinat, viol etc...).
Un jour un vol spécial venant de France par "Nord-Atlas" dans lequel il y avait 12 prisonniers menottés et 15 gendarmes pour les escorter. Parmi ces prisonniers se trouvait un prisonnier de la catégorie NOIR qui avait tué 3 personnes.
Lorsqu'ils étaient de garde sur la base, les moins dangereux, portaient des armes dont la culasse était scélée et sans munition.
Les sous officiers dormaient la nuit avec leur revolver sur la table de nuit car pendant leur sommeil ils se faisait attaquer par ces prisonniers.
les sous-off de la 3 cila venaient souvent au bar de l'escale et ils nous racontaient que lorsque des soldats avaient fait une "grosse bêtise" ils les convoquaient et leur mettaient une correction.

Cordialement,

Gérard LACOUR



Citation :
J'ai eu l'immense désagrèment de "descendre" le 3èmè BILA d'Oran à Tinfouchy et Tindouf. Vous raconter le voyage serait fastidieux. Tout d'abord, comme nous n'avions pas assez de camions il a fallu réquisionner des cars des TRCFA à Oran. Jusqu'à Bechar pas trop de problèmes, mais ensuite, vous voyez des cars de 50 places sur la piste, dans les trous, le fech-fech, sans parler de ceux qui se sont perdus dans le Mahjez et je ne vous parle pas des tours de garde pour éviter la fauche. Personnellement, je m'étais écarté avec mon camion radio d'environ 60 à 70 mètres du lieu de halte et, pour être plus à l'aise j'avais posé mon képi et mes lunettes sur l'aile du Berliet, le temps d'allumer le poste je me retourne, plus de képi, plus de lunettes et personne à moins de 70 mètres, encore maintenant je n'ai pas compris.
Concernant les galons noirs, bleus et blancs ils indiquaient la durée du temps restant à faire.Il y avait également des cadres blancs et des cadres noirs (uniquement S:Off) ces derniers étaient issus des Bat'd'Af et se comportaient en véritables tyrans envers les hommes, quelles que soient leurs fautes. Très mauvais souvenirs.
Amitiés
René



Sujet à lire aussi ....
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Par contre, ne pas confondre les Bat'd'Af' (Régiments Disciplinaires) et les Régiments de l'Armée d'Afrique. Se sont deux choses différentes.

Les Régiments de l'Armée d'Afrique, étaient des Régiments de l'Armée régulière comme par exemple, les Spahis - les Tirailleurs - les RIC (Régiment d'Infanterie Coloniale) - les RAC (Régiment d'Artillerie Coloniale).



@ Colmar : Les Bat'd'Af' portaient combien de chevrons sur leur losange de bras de régiment ? 2 ou 3 ?
Est-ce que tu as des photos des losanges de bras des Bat'd'Af' ?
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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeMar 18 Mai - 17:13

bonjour les marsouins

merci pour cette lecture colmar [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeLun 17 Mai - 18:10

pour alimenter un post que j'ai fait ailleurs et que baroudeur connais bien
1-tres popularisés par certains livres ou description tel que "joyeux fait ton fourbi" le bagne de biribi, contrairement à ce qu'on pense, ce ne sont pas des unités disciplinaires au sens strict. Elles ont néanmoins accueilli dans leur rang les jeunes hommes déjà condamnés dans le civil, au moment ou ceux-ci devaient faire leur service militaire, et des militaires sanctionnés, après leur passage dans des compagnies de discipline. Cependant il est clair qu'il y régnait une discipline bien plus forte que dans les autres unités de l'armée. Initialement, les soldats du 1er BILA sont les Flore, ceux du 2e Zéphyr, ceux du 3e Chardonnet, puis le surnom de Joyeux s'impose pour tous, bien qu'on entrevoie encore celui de zéphyr. La « spécificité » de son recrutement, qui y réunit un bon nombre de voyous, fait des bataillons d'Afrique un endroit privilégié pour forger les réseaux du milieu parisien de l'entre-deux-guerres (références nécessaires). Ils avaient, dit la tradition, tatoués sur une jambe Marche ou Crève. C'est à cela qu'ils étaient reconnus et respectés dans le milieu, une fois revenus à la vie civile.
Les Bataillons d'Infanterie Légère d'Afrique (BILA) étaient des bataillons formant corps.
En octobre 1870, chaque bataillon a mobilisé 2 compagnies de 250 hommes mais le 5 décembre un seul bataillon se battra avec l'armée de la Loire. Le 13 décembre, le bataillon sera divisé en deux et servira dans le 18e corps. Les soldats des BILA s'étant distingués le 6 février 1840 à la bataille de Mazagran, ce jour devient la fête des BILA.
En 1914, à la déclaration de la guerre, les effectifs devant pour la plupart rester en garnison en Afrique du Nord, on a formé pour la durée de la guerre, un puis trois bataillons de marche d'infanterie légère d'Afrique. Il y en eu donc trois qui ont participé à la Première Guerre mondiale : le 1er, 2e et 3e Bataillon de Marche d'Infanterie Légère d'Afrique BMILA. Les 3e et 5e BILA ont formé en France le 3e Bataillon de Marche d'Infanterie Légère d'Afrique et se sont couverts de gloire en Belgique à la Maison du Passeur (porté sur le drapeau) 2. Le 4 est resté en tunisie et a participé à la guerre du rif.
Les condamnés après avoir purgé leurs peines, et lorsque la mobilisation fut décrétée en août 1914, non admis à combattre dans une unité régulière, ils étaient affectés dans un "Groupe Spécial"(dans ces groupes étaient reversés les condamnés réservistes - ceux de l'armée active étant affectés aux BILA)
2-On a souvent confondu les bataillons d'Afrique avec les formations appelées "compagnies disciplinaires" ou "sections d'exclus". Les "disciplinaires" étaient de mauvais soldats pour lesquels les sanctions ordinaires avaient été reconnues inopérantes. Les "exclus" étaient des condamnés à une peine infamante, considérés comme indignes de porter les armes. Les chasseurs des bataillons d'Afrique étaient ceux qui avaient un "casier judiciaire" portant mention d'une condamnation avant l'entrée au service, mais pour une faute relativement peu grave. Il n'y avait aucune raison pour qu'ils ne fassent pas de bons soldats, mais on avait créé pour eux un corps spécial, dont le régime était d'ailleurs le même que celui des autres corps de troupe de l'armée française, mais en Algérie, ils prirent part à toutes les affaires qui marquèrent les étapes de la conquête. Le 10 novembre 1835, à Bougie, ils s'emparent de la position de Darnassar occupée par les Mesayas. Le lendemain, sortis des lignes de Bougie pour enterrer leurs camarades tombés au dernier combat, ils doivent lutter contre 4000 Kabyles qu'ils repoussent à la baïonnette. Le 24 novembre 1836, le général Trézel, grièvement blessé au cours des opérations du premier siège de Constantine, est sauvé par le caporal Rouard, du 2e bataillon, qui le charge sur ses épaules. Au deuxième siège, une compagnie franche fait partie de l'une des trois colonnes d'assaut et pénètre de vive force dans la place, laissant sur le rempart son capitaine et 75 hommes tués, 2 officiers et 30 chasseurs blessés. A Cherchell en mai 1840, le bataillon du commandant Cavaignac lutte furieusement pendant cinq jours. L'autre bataillon, le 1er, guerroie en Oranie et se couvre de gloire à l'affaire de Mazagran. C'est au début de février, lorsque Abd-el-Kader, ayant dénoncé le traité de la Tafna, attaque brusquement. Son lieutenant, Mustapha ben Tami, à la tête d'une harka de 12000 Arabes, se porte sur Mazagran qu'il essaie d'enlever de vive force. Le 3 février, il encercle la kasbah, faible réduit en pierre sèche défendu par 123 chasseurs de la 10e compagnie du 1er bataillon, sous les ordres du capitaine Lelièvre. Deux canons battent en brèche le bâtiment, puis les Arabes donnent l'assaut. Ils le donneront pendant quatre jours, sans cesse repoussés. Le 7 février au matin, les défenseurs sont dégagés par une partie de la garnison de Mostaganem, accourue sous les ordres du colonel du Brail. La petite troupe fut ramenée à Mostaganem, dix-sept citations lui furent accordées et la compagnie du capitaine Lelièvre reçut en garde le drapeau, troué par les balles, qui avait flotté sur les murs de la kasbah de Mazagran. Jusqu'après la guerre de 1914-1918, le 1er bataillon conserva précieusement cette relique. Puis elle fut versée au musée de l'Armée. Vingt, trente combats, ont marqué la part que prirent les bataillons d'infanterie légère d'Afrique à la pacification de l'Algérie. Ils peuvent revendiquer une grande part des succès remportés à Laghouat, à Trebissa et au col de Tirourda. Puis ils reprirent l'œuvre des légionnaires de Rome, construisirent des routes, des postes. L'une de leurs réalisations originales fut le jardin du Kreider. Le Kreider, où rien n'existait avant l'arrivée des Français, est un point des Hauts Plateaux qui commande le seul passage existant entre le chott Ech Cherqui, et permet de se rendre par Bou-Ktoub, d'une part sur Géryville, d'autre part sur Mecheria et Aïn-Sefra. Le 1er bataillon d'Afrique, utilisant une source d'eau douce située à proximité de son bivouac, réussit à transformer une portion du sol magnésien et mouvant du chott, en un parc magnifique, comprenant une ferme modèle entourée de prairies nourrissant un troupeau de bovidés, des vergers et des potagers produisant les fruits et les légumes de France. Le Kreider, à partir de 1913, fut passé à la Légion, lorsque le 1er bataillon d'Afrique fut transféré au Maroc. En février 1864, le 2e bataillon d'Afrique fut envoyé au Mexique; sous les ordres du commandant Colonna d'Ornano, il prit part à plusieurs combats. Avec le commandant Chopin, il effectua la dure colonne de Vittoria et fut cité à l'ordre. Il resta l'un des derniers sur le territoire évacué pour couvrir la retraite et livra un ultime combat à Chalco. Au Tonkin, en 1884, un bataillon, capitaine Servière, combattit à Bac-Lé, Lang-Son, Kao-Niat, Ha-Hoa, Dong-Sun. Un bataillon de marche opéra pendant deux ans au Dahomey, contre Behanzin (1893). Les trois bataillons qui existaient en 1907 furent engagés au Maroc. En France, les chasseurs des bataillons d'Afrique étaient venus en 1870, formant un régiment de marche sous les ordres du lieutenant-colonel Grateaud. A Beaune-la-Rolande, une seule compagnie eut 80 tués, dont son chef le capitaine Dupeyron. Le lendemain, à l'affaire de Mézière, elle perdait encore 70 hommes sur la centaine à laquelle elle était réduite. Le régiment passa à l'armée de l'Est à la fin de l'année 1870, combattit à Villersexel, à Héricourt, livra enfin le combat d'Oye, le 1er février 1871. En 1914, il existait cinq bataillons d'infanterie légère d'Afrique : le 1er à Oran (dépôt à Marnia), le 2e en opérations au Maroc (dépôt à Mcheyda et EI-Hadjeb), le 3e au Maroc (dépôt à Casablanca), le 4e en Tunisie (dépôt à Gabès), le 5e également en Tunisie (dépôt au Kef). A la mobilisation, on regroupa divers éléments pour constituer des bataillons de marche. Le 1er bataillon de marche fut formé le 29 octobre 1914 avec des compagnies du 2e et du 1er; le 2e bataillon de marche avec le 3e bataillon et une compagnie du 1er au Maroc en novembre 1914; le 3e bataillon de marche avec les 4e et 5e bataillons, également en novembre 1914. Le "groupe des bataillons de marche d'infanterie légère d'Afrique" fut constitué le 2 janvier 1918, Le 3e bataillon de marche obtint six citations à l'ordre de l'armée et se couvrit tout particulièrement de gloire au cours de l'affaire héroïque de "la Maison du Passeur" en Belgique, il porta la fourragère rouge. Le 1er bataillon de marche obtint la fourragère aux couleurs de la médaille militaire et le 2e celle aux couleurs de la croix de guerre. Reformés après la guerre, les cinq bataillons reprirent leurs garnisons traditionnelles. Le 5e (formé en 1889) fut dissous en 1925. Le 2e et le 4e furent dissous en 1927, le 3e en 1935. Le 1er disparut en 1940, il était en garnison à Tatahouine. Il fut reformé en 1944 et fut en Indochine jusqu'en 1951. Le 3e fut reformé en 1951 et subsista jusqu'à la disparition de l'armée d'Afrique. Les bataillons d'Afrique reçurent un drapeau en 1950. Ses inscriptions furent les suivantes : Mazagran 1840, Maison du Passeur 1914, Verdun 1916, Reims 1918, La Suippe 1918. L'uniforme était sensiblement, avant 1914, le même que celui de la Légion étrangère, avec la ceinture bleue et le col de la tunique jonquille. Les galons de laine étaient jonquille, le passepoil du képi également. L'insigne distinctif était le cor de chasse (au lieu de la grenade à sept branches). Les épaulettes avaient le corps rouge et les franges vertes. Les officiers, même uniforme que ceux de la Légion, avec boutons et galons d'argent, plumet vert comme aux chasseurs à pied. Ecussons de col du drap de fond et chiffres violets (pour la troupe). Cette distinctive violette, les bataillons la conservèrent entre les deux guerres. Ils furent chantés par quelques poètes de faubourgs comme Aristide Bruant qui avait mis à la mode les couplets fredonnés à Montmartre .Leur départ pour "les bataillons" en octobre de chaque année nécessitait un service d'ordre assez rigoureux, car toutes les filles venaient accompagner à la gare "leurs hommes" qui partait pour l'Afrique. Francis Carco, Pierre Mac Orlan les ont célébrés, sur le mode nostalgique. Le refrain du 1er bataillon ; "Joyeux, fais ton fourbi, pas vu, pas pris, mais vu, rousti. Bat d'Af !" est bien connu, comme leur chant de misère .Les réservistes appelés à la mobilisation de 1914, que l'on appelait les "Groupards", avaient bâti une église en briques à Tatahouine, face au camp Dutertre où subsistait le 1er B.I.L.A. en 1939. Mac Orlan avait entendu, dans les cantonnements de l'Artois, en 1915. une chanson dont le refrain disait :
J'ai dans le cœur une chanson nouvelle,
Mes vieux copains, retenez la chanson,
II vaudrait mieux finir à la Nouvelle
Que de servir au troisième bataillon.
La Nouvelle, c'est-à-dire la Nouvelle-Calédonie, l'ancien bagne.
Mais les Joyeux, c'est terminé, et il faudra je pense écrire leur histoire complete sans rien oublier que ce soit les bagnes coloniaux que le courage de certains qui n'a jamais été mis en valeur, à ce jour, et qui a malheureusement été éclipsé car il est plus facile d'écrire sur les motivations des truands que de mettre en valeur un courage simple de cette époque. Je mets à part julien blanc car ce n'est pas le site"
j'ai glané ces infos dans des livres que j'ai sur internet aussi et j'ai compilé en 2 post le deuxieme est une réponse à un membre
pour la fouragere noire je n'ai pas d'infos mais je crois qu'elle est percue avec la clé du champ de tir, ou la corde à tourner le vent.
par contre sur wikipedia j'ai trouvé ceci [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Les légendes de l'Armée de Terre 795926
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bruno
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MessageSujet: Re: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeDim 16 Mai - 18:45

bonsoir les marsouins

salut L'Artilleur

la fourragére noire personne ne ses vraiment si elle existe
et aucun militaire ou civil long déjà vu et sa depuis la création des fourrager
même sur le net il ni a rien [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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Et au Nom de Dieu, vive la coloniale.
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MessageSujet: Les légendes de l'Armée de Terre   Les légendes de l'Armée de Terre I_icon_minitimeDim 16 Mai - 14:28

Bonjour,


J'avais posé cette question sur le forum "aumilitaire.com"

Je voudrais savoir d'où vient ces légendes de :

- La Fourragère noire
- Les Régiments Disciplinaires et Semi-Disciplinaires



C'est avec plaisir que je vous fait partager les réponses ici Wink


Citation :
Bonsoir l'ARTILLEUR,
Les unités disciplinaires ont bel et bien existé mais sous l'appellation "Bat'd'Af" ou bataillon d'Afrique ce qui exlique le pourquoi des 3 chevrons et non lisérés qui distinguaient les unités de l'Armée d'Afrique des unités métropolitaines.
A ce titre et CLAUDEMILI83 le sait mieux que moi, la création de la FAR et la professionnalisation de l'ADT ont voulu que certains chefs en mal de traditions fassent cas de "filiation" pour changer l'appellation de qqs unités : on parle du 68e RAA (régiment d'artillerie d'Afrique) par exemple. Pour faire plaisir à feu M. SEGUIN on a dissous le cent septante (un des plusillustres RI) pour recréer le 1er régiment de tirailleurs.
Pour en revenir aux unités disciplinaires, il en existait trois à la LE "moderne" (elles ont été dissoutes fin des années 70 - début des années 80) :
- la section d'épreuve au Domaine Saint Jean à CORTE en Corse ;
- la section de déforestation avancée au 3e REI à KOUROU en Guyane ;
- la compagnie disciplinaire de la 13e DBLE à Djibouti.

Vous noterez que ces trois unités ne stationnaient ni sur le territoire métropolitain ni sur le continent.
BTX




Citation :
Re-bonsoir l'ARTILLEUR,
Récupérée sur INTERNET, l'histoire raccourcie (par moi) des Bat'd'Af qui comme je vous l'ai dit, eux, ont réellement existé et se sont remarquablemet comportés au feu durant la Grande Guerre :
"Les Bataillons d’Infanterie Légère d’Afrique (BILA), plus connus sous leurs surnoms de Bat d'Af' , étaient des unités de l'armée de terre française. Les soldats des BILA s'étant distingués le 6 février 1840 à la bataille de Mazagran, ce jour devient la fête des BILA.
Contrairement à ce qu'on pense, ce ne sont pas des unités disciplinaires au sens strict. Elles ont néanmoins accueilli dans leur rang les jeunes hommes déjà condamnés dans le civil, au moment ou ceux-ci devaient faire leur service militaire, et des militaires sanctionnés, après leur passage dans des compagnies de discipline. Cependant il est clair qu'il y régnait une discipline bien plus forte que dans les autres unités de l'armée. Initialement, les soldats du 1er BILA sont les Flore, ceux du 2e Zéphyr, ceux du 3e Chardonnet, puis le surnom de Joyeux s'impose pour tous, bien qu'on entrevoie encore celui de Zéphyr.
La loi de 1905 dit " sont incorporés dans les bataillons d'infanterie légère d'Afrique (sauf décision contraire du Ministre de la Guerre, après enquête sur leur conduite depuis leur sortie de prison) :
• Les individus reconnus coupables de crimes et condamnés seulement à l'emprisonnement, par application des articles 67, 68 et 465 du Code Pénal
• Ceux qui ont été condamnés correctionnellement à six mois d'emprisonnement au moins, soit pour blessures ou coups volontaires, par application des articles 509 et 511 du Code pénal, soit pour violences contre les enfants, prévues par l'article 3I2- & 6 et suivants du même Code
• Ceux qui ont été condamnés correctionnellement à un mois d'emprisonnement au moins pour outrage public à la pudeur, pour délit de vol, escroquerie, abus de confiance ou attentat aux mœurs prévu par l'article 554 du Code pénal;
• Ceux qui ont été condamnés correctionnellement pour avoir fait métier de souteneur, délit prévu par l'article 2 de la Loi du 5 avril 1905, quelle que soit la durée de la peine
• Ceux qui ont été l'objet de deux ou plusieurs condamnations dont la durée totale est de trois mois au moins, pour rébellion ( art. 209 à 221 du Code pénal) ou violences envers les dépositaires de l'autorité et de la force publique (art. 228 et 230 du Code pénal)
• Ceux qui ont été l'objet de deux ou plusieurs condamnations dont la durée totale est de trois mois au moins, pour l'un ou plusieurs des délits spécifiés dans l'alinéa 2 du présent article
• Ceux qui ont été l'objet de deux ou plusieurs condamnations dont la durée totale est de trois mois au moins pour l'un ou plusieurs des délits prévus par les articles 269 à 276 inclusivement du Code pénal
• Ceux qui ont été l'objet de deux ou plusieurs condamnations dont la durée totale est de trois mois au moins, pour le délit de filouterie d'aliments prévu par l'article 401 du Code pénal
• Ceux qui ont été l'objet de deux ou plusieurs condamnations, quelle qu'en soit la durée, pour l'un ou plusieurs des délits spécifiés dans l'alinéa 5 du présent article" 1.
Les Bataillons d'Infanterie Légère d'Afrique (BILA) étaient des bataillons formant corps.
En octobre 1870, chaque bataillon a mobilisé 2 compagnies de 250 hommes mais le 5 décembre un seul bataillon se battra avec l'armée de la Loire. Le 13 décembre, le bataillon sera divisé en deux et servira dans le 18e corps.
En 1914, à la déclaration de la guerre, les effectifs devant pour la plupart rester en garnison en Afrique du Nord, on a formé pour la durée de la guerre, un puis trois bataillons de marche d'infanterie légère d'Afrique. Il y en eu donc trois qui ont participé à la Première Guerre mondiale : le 1er, 2e et 3e Bataillon de Marche d'Infanterie Légère d'Afrique BMILA. Les 3e et 5e BILA ont formé en France le 3e Bataillon de Marche d'Infanterie Légère d'Afrique et se sont couverts de gloire en Belgique à la Maison du Passeur (porté sur le drapeau) 2.
Les condamnés après avoir purgé leurs peines, et lorsque la mobilisation fut décrétée en août 1914, non admis à combattre dans une unité régulière, ils étaient affectés dans un "Groupe Spécial"(dans ces groupes étaient reversés les condamnés réservistes - ceux de l'armée active étant affectés aux BILA)
1er Bataillon d’Infanterie Légère d’Afrique
2e Bataillon d’Infanterie Légère d’Afrique
3e Bataillon d’Infanterie Légère d’Afrique (créé en 1857, dissous en 1932, ne renaît qu'en 1951. Il passe à Fort Flatters en 1960, et à Reggane en 1963. Il devient la 3e Compagnie d'infanterie légère d'Afrique (CILA) dans les années 1960, passe à Mers el Kébir en 1967 et est finalement dissoute le 31 mars 1972 à Obock).
4e Bataillon d’Infanterie Légère d’Afrique
5e Bataillon d’Infanterie Légère d’Afrique
24e Bataillon d'Infanterie Légère
Groupe Spécial
Chaque Corps d'Armée soulevait un Groupe Spécial. Le numéro est celui du C.A.. Dans ces groupes étaient reversés les condamnés réservistes - ceux de l'armée active étant affectés aux BILA.".
BTX



Citation :
Enfin pour conclure de mon côté, le point le plus complet que je connaisse sur les "Bataillons d'infanterie légère d'Afrique " (B.I.L.A.) de 1832 à 1972, date de leur dissolution, a été publié dans le numéro 110 de la revue "Militaria" de septembre 1994.
La question, il est vrai, n'est pas simple car il y a eu au cours du temps diverses formes d'unités disciplinaires, les B.I.L.A., pour les recrues qui avaient un casier judiciaire chargé avant leur arrivée au service.
Ceux qui avaient eu des condamnations pour crimes graves n'avaient pas droit de porter les armes et constituaient des sections de travailleurs dans le sud algérien.
Pour les appelés qui, pendant leurs obligations légales, accumulaient les fautes et les punitions, sans intention de s'amender, existait la compagnie spéciale des troupes métropolitaines (C.S.T.M.), stationnée au sud de Colomb-Béchar jusqu'en 1962, puis transférée au fort d'Aiton, en Savoie dans les Alpes et dissoute en 1976.
BTX




Le lien Wink
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Maintenant, si on vous pose la question, vous savez que ce n'est pas du "mytho" les régiments disciplinaires Wink




Colonialement
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