bonjour les marsouins
Irak : Les militaires américains partent, les mercenaires arrivent
Avec le départ d’Irak de la dernière brigade de combat de l’US Army, la mission des 50.000 soldats américains encore déployés dans le pays va changer officiellement à partir du 1er septembre prochain.
Il est désormais question d’opération de « stabilisation », c’est à dire que leur rôle sera de conseiller et de former l’armée irakienne jusqu’à la fin de l’année 2011, date à laquelle il est prévu, selon les termes d’un accord de sécurité négocié en novembre 2008, de mettre fin de la présence militaire américaine en Irak.
Pour autant, les Etats-Unis ne comptent pas abandonner Bagdad à son sort. En fait, l’engagement américain en Irak ne sera plus sous la responsabilité du Pentagone mais du Département d’Etat. Comme le disait le personnage de Paul Volfoni dans les Tontons Flingueurs, « aujourd’hui les diplomates prendraient plutôt le pas sur les hommes d’actions ». Enfin presque.
Car la sécurité 2.400 diplomates américains, qui travailleront non seulement à l’ambassade de Bagdad mais aussi dans quatre camps fortifiés (compounds) situés à Bassorah, Mossoul, Kirkouk et Erbil, sera assurée par 7.000 « contractors », c’est à dire des employés de sociétés privées de sécurité. Autrement dit, des mercenaires. Par rapport à la situation actuelle, leur nombre va ainsi doubler.
Etant donné le dramatique souvenir laissé par des employés de la société militaire privée Blackwater en Irak, ces « contractors » ne pourront bénéficier d’aucune immunité particulière.
Dans le cadre de leur mission, ils auront à prévenir d’éventuelles attaques contre le personnel diplomatique et à détecter les engins explosifs improvisés. Pour cela, ils auront à leur disposition des drones de surveillance ainsi que 29 hélicoptères. Par ailleurs, le département d’Etat utilisera 1.320 voitures 4×4 blindées, ainsi que 60 MRAP, ces véhicules au blindage particulier censé résister aux bombes artisanales.
opex360
sa va donne avec les mercenaire
_________________
Et au Nom de Dieu, vive la coloniale.