Marsouins de France et d'outre-mer Ce forum est dédié à tous les marsouins de France et d'Outre-mer, pour se retrouver, quelque soit le régiment duquel ils sont issus. Infanterie, Bigor, Cavalerie, parachutiste. et à tous nos frères d'armes. |
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| La guerre vient de commencer | |
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bruno Admin
Messages : 3962 Date d'inscription : 04/10/2009 Age : 64 Localisation : roquebrune var
| Sujet: La guerre vient de commencer Mer 15 Déc - 18:02 | |
| bonjour les marsouin
Liban : Les guerres d'une guerre 1975-1990
Le conflit Libanais fût l'un des plus violents, des plus meurtriers et destructeurs. C'est comme si le diable était entrer au Liban.
Ce pays jadis prospère, grand témoin de l'histoire de l'humanité, dont la richesse naturel est unique dans une région desertique, avec son cèdre millénaire, sa multi confessionalité qui fait figure d'exeption dans le mondre Arabe, son visage à la fois occidentalisé et arabe, ses reserves hydrauliques attirant les convoitises, la " Suisse du Moyen Orient " dont Beyrouth fût la capitale économique du monde arabe, ville qui ne dort jamais, point de passage entre l'occident et l'orient, vivre au Liban était tout simplement paradisiaque.
Mais que c'est il passé ? Comment ce pays destiné à la réussiste à t'il pu se déchirer d'une tel manière. Quand on parle de " la guerre du Liban ", on devrait parler " des guerres du Liban " car la guerre civile n'était pas un simple affrontements inter-Libanais, mais également un conflit international qui ont fait du Liban un vrai champs de bataille.
Sur la guerre du Liban nous retrouvons principalement neuf mains étrangères : Les USA, l'URSS, Israel, la Syrie, l'Iran, l'Arabie Saoudite, les Palestiniens, la France, l'Egypte et les différentes factions Libanaises.
Comment et pourquoi ce petit pays est il devenu le centre d'interets de ses puissance régionales et international ?
Le communautarisme semble être l'expliquation la plus censé. La multi-confessionalité du Liban ( 17 au totale ) à été un double tranchant. Une richesse oui, mais également une faiblesse car quand l'état est absent, chacun se tourne vers sa communauté pour le protégé et le défendre, et dans le cas du Liban l'état n'a pas été faible mais absent et à retiré sa main des dossiers brûlant de l'époque. Les communautés ont donc trouvés sur le plan régional et international des alliés naturels qui se sont basé sur cet aspect communautaire afin de poussé le pays à l'affrontement. Si l'état avait été présent, le Liban grâce ses différentes communautés aurait pu devenir une véritable puissance régionale, capable de jouer sur tout les tableaux, afin d'équilibrer la donne, et detenir une grande realité du pouvoir au Proche et Moyen Orient.
Cette mosaique Libanaises peut être regroupé en trois grande catégories. Les Musulmans ( Chiites majoritaire et Sunnites ) les Chrétiens ( majoritairement Maronites ) et les Druzes minorités de 200 à 300 milles âmes. Les chiites sont estimé à 40% et les chrétiens à 40%, les 20% restant sont entre sunnites et druzes. Le tout reposant sur le " pacte nationale " qui partage les différents pouvoir entre les communautés.
Les routes du conflit début 1970
Le conflit Israélo-Palestiniens, et les guerres Israélo-Arabes auxquels le Liban n'a pas participé vont s'étendre et destabiliser le pays.
Début 1970 le jeune roi, Hussein de Jordanie chasse et massacre les palestiniens et leur groupe armée installé dans son pays durant Septembre noir. Des centaines de milliers de réfugiés Palstiniens s'installent au Liban apportant avec eux " les Fedayins " de l'OLP. Les autres pays Arabes refusant de les recevoir. Le Liban avait déja acceuillis des réfugiés Palestiniens en 1948 lors de la grande exode. C'était plus que le pays ne pouvait recevoir. L'arrivées des Fedayins rend hostile la population Libanaise, parmis les chrétiens mais également les chiites du Sud qui voient leur pays devenir une base arrière pour les Palestiniens, un véritable état dans l'état appelé le " Fatah Land ". L'OLP menant des attaques sur Israel à partir du Liban, la riposte Israelienne frappe les infrastructures et la population Libanaise c'eux qui fait grandement monté l'hostilités déja fortement présentes. Les relations s'enveniment lorque les " Fedayins " place des checkpoint rackettant les automobilistes, réquisitionnant les maisons de citoyens Libanais pour en faire des postes de commandements. La loi libanaises n'a plus de contrôles sur les camps palestiniens ceux qui va conduire au premier clash entre l'armée Libanaise et les groupes armées Palestiniens dés 1970 sous la presidence de Sleiman Frangiyé.
Formations des milices et début de la guerre
Le front Libanais
Les milices chrétiennes vont commencer à se former et s'armer avec l'aide de l'armée Libanaise. Elles regroupent les " Marada ", dirigé par Tony Frangiyé fils du president Sleiman Frangiyé, les Phalangistes - Kataeb fondé par Pierre Gemayel puis dirigé par son fils Béchir et la milice des tigres " Noumour Al Ahrar " dirigé Camil Chamoun ancien président du Liban, puis par son fils Dany. Lorsque la guerre éclatera ils formeront " le front Libanais " face au camps dit des " Palestino-Progressistes " ( OLP, Parti Socialiste-Progressiste de Kamal Joumblatt et le Parti Communiste Libanais )
13 avril 1975 : la méche est allumé
Les clash entre l'armée Libanaise et les Fedayins étaient de plus en plus fréquents mais généralement on dit que la guerre du Liban à député le 13 avril 1975.
Le matin, une voiture transportant des hommes armées Palestiniens, ouvre le feu sur Pierre Gemayel à la sortie d'une église qu'il venait d'inaugurer dans le quartier de Ain El Rummaneh, 2 membres de sa garde rapproché sont tués. Quelques heures plus tard, toujours dans le quartier de Ain El Rummaneh ou la foule s'était réunis prés du lieu de la fusillade, des miliciens phalangistes interpellent un bus transportant des travailleurs Palestiniens le mitrallant, tuant 27 personnes.
La guerre vient de commencer ...
Samedi noir ...
Quelques jours plus tard, les corps de 4 chrétiens proches des Kataeb sont retrouvés mort décapités dans les faubourgs de Beirut. La nouvelle enrage les phalangistes qui prennent positions dans le quartier chrétien d'Achrafiyeh, prés du siège de leur parti, bloquant l'accés au Harbor c'est à dire le port de Beirut. Arrétant systématiquement toutes les voitures, ils procedents au vérifications des cartes d'identités et égorgent chaque personne dont la carte est déclarés musulmans ou Palestiniens. En moins d'une heure 200 musulmans sont égorgés, ce qui entrainent la réplique des autres milices. A la fin de la journée 600 personnes trouvent la mort. On appelera ce jour " Samedi Noir " Beirut est désormais divisé en deux, l'est chrétien et l'ouest musulman.
souce internet _________________ Et au Nom de Dieu, vive la coloniale.
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| | | bruno Admin
Messages : 3962 Date d'inscription : 04/10/2009 Age : 64 Localisation : roquebrune var
| Sujet: Re: La guerre vient de commencer Mer 15 Déc - 19:11 | |
| bonjour les marsouins
LIBAN
(1978
Le 10 mars 1978, un raid palestinien en provenance du Liban provoque de nombreux morts en Israël. Les 14 et 15 mars, Tsahal riposte en envahissant le Liban, ne s'arrêtant que devant Tyr.
La réaction est très vive et l'ONU décide d'envoyer une Force intérimaire des Nations unies (FINUL) ayant pour mission de
- vérifier l'instauration d'un cessez-le-feu ;
- contrôler le repli israélien jusqu'à la frontière libano-israélienne ;
- interdire dans les zones évacuées par Tsahal toute activité hostile ;
- aider le gouvernement légal libanais à rétablir son autorité au Sud Liban.
Pour la première fois, la France participe à une opération de maintien de la paix au profit d'un pays avec lequel elle entretient des liens anciens et amicaux.
Le 23 mars, le 3° RPIMa de Carcassonne et le 1° escadron du RICM font partie du contingent français et partent pour Beyrouth. Dès son arrivée, le 3° RPIMa du colonel Salvan se porte sur le pont de Oasmiyé et sur la caserne de Tyr, dont il s'empare sans combat. Il dispose ainsi d'une base solide pour organiser son dispositif : un système de postes et de patrouilles destiné à établir un cordon entre les éléments palestino-progressistes ou les forces conservatrices et les Israéliens.
Ces postes sont l'objet de harcèlements réguliers et le 24 avril le caporal-chef Godiris est le premier marsouin tombé au feu au cours d'un accrochage avec les palestino-progressistes.
Le 30 avril, Israël évacue les environs de Tyr et le 2 mai, le colonel Salvan est grièvement blessé alors qu'il négocie un cessez-le-feu avec un officier de liaison de l'OLP (Organisation de Libération de la Palestine). Les hommes du RICM interviennent pour rétablir la situation mais la journée a coûté cher : 2 morts, le marsouin Méresse et l'adjudant-chef Santini qui a fait rempart de son corps pour sauver le colonel Salvan grièvement atteint, ainsi que 13 blessés.
La réaction inattendue du commandement de la FINUL est la suivante
- plus d'action nocturne ;
- accord pour l'implantation d'une dizaine de bases palestiniennes et progressistes dans la zone;
- suspension de la chasse aux caches d'armes.
Le 5 mai le lieutenant-colonel Viard prend le commandement du 3e RPIMa et désormais, la mission change : il s'agit de s'interposer entre les milices chrétiennes et les palestino-progressistes dans la région d'Harris. A ce sujet, il faut préciser que la situation est compliquée par l'incapacité de l'ONU à imposer que les positions évacuées par les Israéliens soient remises à la FINUL et non aux milices chrétiennes.
Entre le 22 septembre et le 2 octobre 1978, le 3° RPIMa est relevé par le Se RPIMa du colonel Cann qui se retrouve rapidement confronté aux actions de harcèlement des Palestiniens, du Parti syrien national social, des milices chrétiennes des commandants Haddad et Chidiak. Cette armée du Sud Liban prend en otage le capitaine Stouff, officier renseignement du 8e RPIMa, provoquant une vive réaction des parachutistes qui mettent rapidement fin à l'affaire.
Tout en tentant de ramener le calme, le « 8 » relance la vie économique et administrative, rouvre les écoles et met sur pied un programme d'assistance médicale. Pourtant, le 15 mars 1979, les derniers marsouins du « 8 » quittent le Liban, les autorités françaises ayant compris qu'il est impossible de ramener la paix au Sud Liban et d'y restaurer l'autorité de l'Etat libanais sans un effort international majeur. Seul reste sur place le 420, détachement de soutien logistique, détachement français mis sur pied pour assurer le soutien de la FINUL.
Le 25 mai 1982, sous la pression de l'ONU, la France renvoie le 8° RPIMa commandé par le colonel Zeisser à Beyrouth, à un moment de vive tension entre Israël, le Liban et les bandes palestino-progressistes. Mi-août, après l'opération israélienne « Paix en Galilée », les Palestiniens armés du Liban sont évacués par une Force multinationale d'interposition (FMI), dont font partie le 3° RPIMa et le 1° escadron du RICM, qui sera rapatriée à la fin de sa mission. Le nom de code de cette composante française est « EPAULARD » . Le mandat de la FMI expirait le 21 septembre, mais sous la pression des EtatsUnis et comme son utilité était devenu discutable, le départ fut anticipé au 13 septembre. Mais à peine le porte-avions Foch avait-t-il quitté les eaux territoriales libanaises que le jeune Président libanais Bechir Gemayel disparaissait dans un attentat dont l'origine ne faisait aucun doute pour les chrétiens.
Des massacres de réfugiés palestiniens s'étant produits le 17 septembre dans les camps de Sabra et Chatila, une nouvelle Force multinationale de sécurité à Beyrouth (FMSB) est mise en place par le conseil de sécurité de l'ONU. Elle comprend des détachements américains, français, italiens et un détachement symbolique de l'armée britannique ; ceux des français portent le nom de DIODON. Cinq mandats se sont succédés entre septembre 1982 et le 31 mars 1984 (DIODON I, II, III, IV, V), de la valeur de 2 à 3 EMT, renforcés par de l'artillerie et du génie, et fournis par la 9° DIMA, la 11° DP et la 31° brigade.
Réparti en une quarantaine de points d'implantation dans l'agglomération de Beyrouth, chaque détachement français crée par sa présence une ambiance de sécurité et apporte son soutien aux forces libanaises pour le rétablissement de l'autorité du gouvernement libanais. Le 23 octobre 1983, les détachements français et américains sont victimes d'attaques simultanées par camion piégé contre le PC des US Marines (225 morts) et la compagnie du le, RCP, au poste « DRAKKAR » (62 morts dont 58 français). Quelques semaines plus tard, la France et les Etats-Unis décident de suspendre leur engagement. Le 6 février 1984, c'est l'embrasement dans Beyrouth entre toutes les factions rivales. Impuissante, la FMSB est repliée. Des marsouins couvrent le rembarquement des troupes alliées qui se trouvent le 24, et ne quittent Beyrouth qu'un mois plus tard, le 31 mars 1984. La 4° compagnie du 2° RIMa du capitaine Thonier, à peine professionnalisée, y connaît, avec un mort, son baptême du feu et y adopte son emblème : le cèdre.
C'est alors qu'il est décidé de laisser en place un détachement d'observateurs français à Beyrouth (DETOBS), qui fonctionne de mars 1984 à avril 1986. Ses effectifs varient de 40 à 80 officiers et sous-officiers, pour moitié de l'armée de terre ; ils ont pour mission d'observer, d'identifier, de situer et de relater les anomalies ou les entorses aux dispositions adoptées à Lausanne en matière de sécurité (7 de ces observateurs seront assassinés). A la dissolution du DETOBS, seul reste en place le 420° BSL devenu Bataillon logistique de la FINUL, implanté à Naqourah, au sud du Liban.
souce internet _________________ Et au Nom de Dieu, vive la coloniale.
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