bonsoir les marsouins
Général de Lattre de Tassigny1er 2008
par Nostradamus,
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Biographie :Issu d’une vieille famille aristocratique des Flandres françaises, Jean de Lattre de Tassigny
est né le 2 février 1889, à Mouilleron-en-Pareds (Vendée), d’un père
poitevin, maire de Mouilleron-en-Pareds, et d’une mère vendéenne.
Fort d’une éducation soignée, il suit ses études au Collège
Saint-Joseph à Poitiers et Paris. Il est reçu quatrième à Saint-Cyr où
il entre en 1909 (promotion "Mauritanie") après avoir effectué, comme
c’est l’usage, un an de service comme simple soldat, puis comme
brigadier, au 22e Dragons.
Ayant choisi la cavalerie à la sortie de l’école, il fait un stage
d’un an à Saumur, à l’issue duquel, en 1912, il est affecté comme
sous-lieutenant au 12e Dragons à Pont à Mousson.
Le 11 août 1914, il est blessé au genou et, un mois plus tard,
reçoit un coup de lance à la poitrine au cours d’une mission de
reconnaissance.
Jean de Lattre de Tassigny
Il sert ensuite dans l’infanterie, en 1915, au 93e RI, prend part
aux combats de Verdun, du Chemin des Dames et est de nouveau grièvement
blessé à trois reprises.
Officier de la Légion d’Honneur à la fin de la guerre, il est également titulaire de huit citations et de la Military Cross.
Après la guerre, le capitaine de Lattre
est affecté à la section franco-américaine de Bordeaux puis au 49e RI à
Bayonne avant de se porter volontaire, en 1921, pour le Maroc
(1921-1926) où il est chef d’État-major de la région de Taza pendant la
campagne du Rif.
Deux fois blessé au cours de ces opérations, il reçoit trois
nouvelles citations et est promu au grade de chef de bataillon à titre
exceptionnel.
En 1927, Jean de Lattre épouse
Simone Calary de Lamazière, et entre premier à l’Ecole de Guerre. De
1929 à 1931 il sert au 5e RI à Coulommiers. Il est ensuite affecté au
4e Bureau de l’Etat-major de l’Armée puis, promu lieutenant-colonel, à
l’Etat-major du général Weygand de 1932 à 1935.
Il commande ensuite le 151e RI à Metz, avec le grade de colonel, jusqu’en 1937.
En 1938, il passe un an au Centre des hautes Etudes militaires et
est nommé chef d’Etat-major du gouverneur militaire de Strasbourg.
Promu général de brigade en 1939, à Strasbourg, il est le plus jeune général de France.
Chef d’Etat-major de la 5e Armée, il prend, en janvier 1940, le
commandement de la 14e DI à Rethel pendant l’offensive allemande de mai
1940, les unités de de Lattre
repoussent l’ennemi à trois reprises, lui faisant deux mille
prisonniers. Pendant la débâcle, il continue à se battre à Mourmelon, à
Nevers et devant Clermont-Ferrand où il se replie.
Après l’armistice, nommé adjoint pour le commandement des troupes de
la 13e Division militaire de Clermont-Ferrand, il se consacre à la
formation des cadres pour l’armée à Opme dans le Puy-de-Dôme.
En septembre 1941 il est nommé commandant supérieur des troupes de
Tunis et crée une nouvelle école de cadres à Salammbô. Rappelé en
France en janvier 1942, il est nommé commandant de la 16e division
militaire à Montpellier et promu général de corps d’armée.
En novembre 1942, à l’arrivée des forces allemandes en zone sud, il
donne l’ordre à ses troupes de sortir des garnisons et de résister.
Trahi, arrêté, il est interné à Toulouse, puis au Fort Montluc à Lyon.
Condamné à dix ans de prison en janvier 1943, il est transféré à Riom,
d’où il s’évade, grâce à la résistance française, dans la nuit du 2 au
3 septembre 1943, pour rejoindre Londres. Sous le faux nom de Dequesne,
le général de Lattre, s’évade de France, grâce à un appareil de la RAF venu le chercher à Manziat dans l’Ain, le 17 octobre.
Le 11 novembre 1943, il est promu général d’armée par le général de Gaulle qu’il rejoint à Alger cinq semaines plus tard.
Après la campagne d’Italie il se voit confier la formation et le
commandement de l’Armée B, future Première Armée Française, les
effectifs terrestres de la France combattante étant devenus
suffisamment important pour permettre la reconstitution d’une véritable
armée. De Lattre réalise donc, en
six mois, l’amalgame des troupes d’Afrique du Nord avec les Forces
françaises libres et les volontaires évadés de France et de l’Empire.
Ayant libéré l’Ile d’Elbe en juin 1944, l’Armée B débarque en
Provence, le 15 août aux côtés des alliés. Après la libération de
Toulon et de Marseille commence la remontée de la Vallée du Rhône avec
les durs combats de Chalon-sur-Saône, Beaune et Autun.
Le 24 septembre 1944, le général de Gaulle lui remet la Croix de la
Libération au château de Bournel (Doubs), résidence du marquis de
Moustier.
Le général de Lattre met alors au
point l’offensive qui mènera la 1ère Armée jusqu’au Rhin. La 1ère
Armée, avec ses deux corps d’armée commandés par les généraux Béthouart
et Goislard de Monsabert, après avoir fait tomber en novembre 1944 les
villes de Montbéliard et Gérardmer, atteint le Rhin, première de toutes
les armées alliées.
La contre attaque allemande de Von Rundstedt empêche la progression
alliée, jusqu’en janvier 1945. Ensuite, les troupes alliées reprennent
l’initiative et la 1ère Armée libère Colmar le 2 février, passe le Rhin
de vive force le 30 mars, pénètre en Autriche et pousse jusqu’à
Arlberg, c’est la fameuse campagne Rhin et Danube.
Le 9 mai 1945, le général de Lattre signe à Berlin, au nom de la France, aux côtés des alliés, l’acte de capitulation de l’Allemagne nazie.
Chef d’Etat-major général de la Défense nationale et inspecteur général de l’Armée de Terre en mars 1947, de Lattre
est en 1948 inspecteur général des Forces armées et, auprès du maréchal
Montgomery, le premier commandant supérieur des Forces terrestres de
l’Europe occidentale.
Nommé haut-commissaire en Indochine et commandant en chef en
Extrême-Orient en décembre 1950, il rétablit la situation au Tonkin par
les victoires de Vinh-Yen et de Mao-Khé. Son fils unique, Bernard, est
tué à Ninh-Binh, le 30 mai 1951, à la tête d’un escadron vietnamien du
1er Chasseurs.
Après plusieurs missions à Washington, Londres et Rome, il repart pour le Vietnam.
Il rentre en France pour la Conférence des Etats Associés et meurt
le 11 janvier 1952 à Paris. Quatre jours plus tard ses obsèques
nationales sont célébrées en la cathédrale Notre-Dame. Le jour même, le
général de Lattre de Tassigny est élevé à la dignité de Maréchal de France. Il est inhumé dans son village natal de Mouilleron-en-Pareds.
Liste des attributions :Grand Croix de la Légion d’Honneur
Compagnon de la Libération - décret du 20 novembre 1944
Médaille Militaire
Croix de Guerre 14/18 (8 citations)
Croix de Guerre 39/45
Croix de Guerre des T.O.E. (3 citations)
Médaille des Evadés
Médaille d’Or de l’Education Physique
Médaille d’Or de la Santé Publique
Military Cross (GB)
King Cross of the Bath (GB)
Distinguished Service Medal (USA)
Legion of Merit (USA)
Ordre de Souvarov (URSS)
Grand Croix de l’Ordre de Léopold (Belgique)
Croix de Guerre Belge (Belgique)
Grand Croix du Lion Blanc (Tchécoslovaquie)
Croix de Guerre (Tchécoslovaquie)
Grand Croix de l’Ordre de Saint Olaf (Norvège)
Grand Croix de l’Ordre d’Orange Nassau (Hollande)
Virtuti Militari (Pologne)
Grand Croix de l’Ordre Royal du Dannebrog (Danemark)
Commandeur de l’Ordre du Mérite Brésilien (Brésil)
Grand Croix Libertador San Martin (Argentine)
Mérite Militaire avec agrafe blanche (Cuba)
Mérite Militaire (Mexique)
Grand Croix du Mérite Militaire (Chili)
Grand Croix de l’Ordre Royal du Cambodge (Cambodge)
Grand Croix de l’Ordre National du Vietnam (Vietnam)
Grand Croix de l’Ordre du Million d’Eléphants (Laos)
Grand Croix du Parasol Blanc (Laos)
Mérite Chérifien (Maroc)
Grand Croix du Ouissam Alaouite (Maroc)
Grand Croix de l’Ordre du Sang (Tunisie)
Grand Croix de l’Etoile Noire (Bénin)