Marsouins de France et d'outre-mer
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 Opération SERVAL - détail par le Ministre de la Défense

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Jeanlouis

Jeanlouis


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MessageSujet: Opération SERVAL - détail par le Ministre de la Défense   Opération SERVAL - détail par le Ministre de la Défense I_icon_minitimeSam 12 Jan - 20:24

Hé oui ça y est une fois de plus nos troupes interviennent en Afrique, je poste cet article pour essayer de comprendre ou du moins de voir ce que le Ministre de la Défense à dévelloper (pour les reste entre les lignes on le saura peut être plus tard comme d'hab par les témoignages divers) Suspect

JAN 12, 2013
L’opération Serval au Mali est déclenchée. Les détails 1/2 (Le Drian)
Nicolas Gros-Verheyde / Sahel /

(BRUXELLES2 à Paris) En 24 heures, la France a basculé d’une observation très attentive de la situation malienne en intervenant direct. Il ne s’agit pas d’une intervention “coup de poing” à la manière commando “run and kill” ou “run and save” mais bien d’une opération de moyen terme. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l’a confirmé aujourd’hui lors d’une conférence de presse extraordinaire tenue au ministère évoquant tour à tour la menace de déstabilisation au Mali comme celle de la création d’un Etat islamiste aux portes de la France et de l’Europe. Cette opération, dite Serval, a permis l’engagement de moyens importants comprenant à la fois des hélicoptères, des avions de chasse chargés des frappes au sol et des éléments au sol, chargés (au minimum) d’assurer le soutien aux forces maliennes, comme d’importants moyens de renseignement. « La France est engagée dans un combat sans merci contre le terrorisme, où qu’il se trouve. » a-t-il précisé, démentant au passage la présence de militaires français.

Trois menaces

• La déstabilisation du Mali. Pour le ministre, « la situation au Mali est grave. Elle s’est détériorée rapidement ces derniers jours. » Et la menace de déstabilisation est intense. « Les groupes terroristes, profitant des délais inévitables pour la mise en œuvre des décisions internationales, ont lancé une offensive vers le Sud du pays, qui vise clairement à déstabiliser le Mali dans son ensemble. »

• La menace de la création d’un Etat terroriste. « C’est la sécurité de la région, de la France, de l’Europe, qui est en jeu. La menace, c’est la mise en place d’un Etat terroriste à portée de l’Europe et de la France, pris en main par des groupes qui nous visent explicitement depuis des années, à commencer par AQMI. »

• L’urgence de la menace. « Il fallait réagir, avant qu’il ne soit trop tard, pour permettre à la stratégie définie par les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies, les décisions des institutions africaines et de l’Union européenne, d’être pleinement mise en œuvre. L’objectif des terroristes est évidemment d’empêcher cette stratégie de se développer. »

Urgence de la menace

L’urgence de la menace est confirmée par plusieurs responsables militaires avec qui B2 a pu discuter. A l’aide de plusieurs faits. Le premier est d’ordre stratégique. Le rétrécissement du Mali au nord de Mopti – le “col de cygne” – est un point de passage obligé entre nord et sud. Qui tient ce passage et Mopti peut librement ensuite envahir le sud. Le second est d’ordre tactique. Contrairement à ce que laissaient entendre les premières informations, ce n’est pas seulement le groupe Ansar Dine qui mène l’offensive mais tous les groupes rebelles qui sans être automatiquement sous un commandement unique agissent de manière suffisamment coordonnée pour être efficace. Il n’y a pas actuellement quelques centaines d’hommes comme indiqué mais plusieurs milliers d’hommes, des différents mouvements (touaregs autonomistes jusqu’aux mouvements terroristes radicaux), avec 150 ou 200 véhicules.

Les trois objectifs de l’opération Serval

L’opération “Serval” – du nom d’un petit félin du désert – a « trois objectifs :

arrêter l’offensive en cours des groupes terroristes et djihadistes ;
empêcher leur avancée vers Bamako qui aurait pu menacer la sécurité du Mali ;
assurer la sécurité des ressortissants français ainsi que des Européens. »
Une opération qui durera

Nous « poursuivrons nos opérations aussi longtemps que nécessaire. Notre détermination à lutter contre le terrorisme est totale. La France fera tout ce qu’elle peut pour lutter contre le terrorisme. Ce sont les mêmes que ceux qui détiennent tous nos otages. »

Les détails des forces engagées
Nicolas Gros-Verheyde / Sahel /
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(crédit : ministère français de la Défense)

(BRUXELLES2 à Paris) L’opération “Serval” de sécurisation du Mali, engagée par la France, comprend au moins quatre éléments d’action. Le premier élément est la présence de vecteurs de renseignement, importants, qui ont permis de suivre sur le terrain l’avancée des ‘groupes rebelles du nord’ (*). Le second élément est terrestre et une vocation directement opérationnelle. Il a été engagé très tôt. Le troisième élément est aérien (hélicos, avions) et consiste en des frappes aériennes ciblées (du type de celles pratiquées en Libye). Enfin, le quatrième élément est encore phase de montée en puissance, il s’agit, avec plusieurs compagnies de sécuriser Bamako, la capitale malienne. Sans oublier les éléments de commandement.

Ce sont ainsi, en fait, plusieurs milliers d’hommes (et femmes) qui sont mobilisés et en alerte à 2, 12 ou 24 heures en France, comme au Tchad, au Sénégal, au Gabon, au Burkina-Faso, en Côte d’Ivoire ou à Dibouti (dans la plupart des bases ou présences africaines). Ce n’est donc pas une “petite” opération.

Soutien aux forces maliennes au sol
« Très rapidement » – a précisé le Ministre – la France a envoyé une « première unité à Mopti / Sévaré pour soutenir l’Etat-major tactique et les unités combattantes maliennes. Elle avait pour mandat de soutenir d’emblée les opérations de l’armée malienne » explique le ministre. Cette unité semble ainsi être partie plus tôt que ce qui a été officiellement dit. Des avions de transport ont aussi atterri à Sédaré, faisant plusieurs rotations (6 en tout selon nos informations) amenant matériel et hommes. Ce qui confirme les informations publiées depuis hier par l’AFP.

Frappes aériennes
La situation devenant critique, l’utilisation des moyens aériens (hélicoptères, avions) a été autorisée, vendredi, par le président de la République. « Des frappes aériennes sont survenues cette nuit et ce matin sur plusieurs objectifs : des zones de pénétration et de concentration des terroristes » a confirmé le ministre.

Vendredi 16h. Des hélicoptères d’attaque sont engagés

Les premiers engagés ont été les hélicoptères Gazelle HOT et Gazelle 20mm du 4e régiment d’hélicoptères Forces Spéciales (4e RHFS). Vendredi (11 janvier), vers 16 heures ils sont entrés en action. Ils « ont d’abord ciblé une colonne d’éléments terroristes se dirigeant vers Mopti et Sévaré. Un raid mené en appui des armées maliennes, qui a permis la destruction de plusieurs unités (NB : 4 véhicules détruits) et stoppé leur progression vers la ville. La colonne d’éléments terroristes a dû se replier » explique Le Drian.

Nuit de Vendredi à Samedi. Frappes de Mirages

Des Mirage ont ensuite frappé, dans la nuit de vendredi à samedi. Selon nos informations, ont ainsi été engagés 4 Mirage 2000 D et 2 avions ravitailleurs type C135 (chacun assurant le ravitaillement d’une des patrouilles de Mirage, deux avions Atlantique 2 (l’un venant de Dakar, l’autre de métropole) chargé du renseignement, de l’observation et du guidage des cibles.

Autres moyens aériens en alerte

Au besoin, « d’autres moyens de chasse pourront être envoyés sur place, venant notamment de métropole ». Plusieurs bases aériennes (Mont de Marsan, Saint Dizier, Istres…) sont ainsi en alerte. Et il n’est pas exclu que des Rafale puissent être engagés. C’est la base de N’Djamena qui sert de point d’action. Le groupement air de la force Epervier comporte actuellement, selon l’Etat-Major des armées, deux Mirage F1 CR (reconnaissance), six Mirage 2000D (frappe), 3 ravitailleurs C-135 , 2 avions de transport (1 C130 et 1 Transall C160).

Premier bilan

Ces attaques ont été « menées par des éléments du dispositif Epervier Tchad, renforcé». Elles ont permis – selon un premier bilan dressé par les officiels – « de détruire des véhicules à Konna, ainsi qu’un PC et des moyens abrités dans des hangars dans la région de Konna ».

Coté français, on déplore la perte d’un homme tombé au cours de l’engagement. Un officier pilote — le lieutenant Damien Boiteux du 4e RHC (régiment des hélicoptères de combat) de Pau — a été touché « par un tir d’arme légère venant du sol » « Mortellement blessé, il a été évacué sur la structure médicale la plus proche (Nb : l’hôpital de Mopti), où il a succombé (NB : deux heures après). »

Sécurisation de Bamako
Plusieurs unités françaises ont « déployées dans la capitale malienne pour assurer la protection de Bamako et assurer la sécurité des ressortissants ». (…) Ce renforcement est en cours. » C’est un dispositif regroupant de plusieurs compagnies. « Il y a quelques centaines de soldats français engagés. » Environ 300 selon nos informations, qui ont pour objectif d’assurer le soutien à l’aéroport, un soutien médical arrière au besoin, et comprend au besoin des éléments de commandement et de communication (un officier de la DICOD a ainsi été déployé sur place).

Selon l’Etat-Major des armées, 200 militaires ont ainsi été “projetés” à Bamako par C130 et Transall, provenant du groupement terre de la force Epervier : des « marsouins » du 21e régiment d’infanterie marine de Fréjus (21e RIMa) et un peloton de légionnaires du 1er Régiment Étranger de Cavalerie d’Orange (1er REC). Ils vont être renforcées par une compagnie du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) stationné à Auvours-Champagné (près du Mans) dans la journée de samedi (12 janvier).

Commandement de l’opération

L’opération “Serval” est pilotée depuis Paris au CPCO – le centre de conduite opérationnel de l’Etat-Major des armées. Quant au FHQ – le commandement tactique – il est (pour l’instant) situé dans un « autre pays africain » nous a précisé un officier.



(*) Ceci n’est pas une dénomination officielle mais la terminologie que B2 a choisi pour désigner l’ensemble des groupes rebelles, autonomistes, touaregs, islamistes, terroristes et autres. La terminologie officielle ‘terroristes’ me parait trop vague et rappeler l’époque ‘buchiste’ tout ce qui était un ‘ennemi’.

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