bruno Admin
Messages : 3962 Date d'inscription : 04/10/2009 Age : 64 Localisation : roquebrune var
| Sujet: L'adjudant chef Lame Dim 12 Fév - 12:43 | |
| L'adjudant chef Lame nous a quitté mercredi dernier à l'age de 87 ans. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Un détachement du 3 et de l'amicale du régiment s'est rendu samedi à ses obsèques à Jeandelaincourt (54). Homme ayant le sens du devoir, à 17 ans, il s’engage au 23e RIC pour les campagnes de France et d’Allemagne. Il effectuera ensuite trois séjours en Indochine. Le premier au 21e RIC, où il est blessé et cité quatre fois. Le 2e au 5e bataillon de parachutistes coloniaux où à 25 ans il reçoit la médaille militaire après avoir été promu sergent-chef. Il accomplira son 3e séjour au 7e Bataillon de parachutistes coloniaux où il sera cité. En juillet 1956, il rejoint le 3e régiment de parachutistes, « mon régiment préféré », confie t-il, basé en Algérie. Sous les ordres du Colonel Bigeard, il y opère comme chef de section chez « Bir Hakeim », la 4e compagnie. Il est cité quatre fois et nommé chevalier de la légion d’honneur en 1959 comme adjudant. L’adjudant Hubert Lame, passera 17 années de sa vie en campagne avec toujours cette même envie, celle de servir la France. « Un sacré chef de section para au feu », soulignera le général Cann en lui remettant sa distinction. Hubert a quitté le service actif en 1961. Agé de 85 ans, il réside à Ajoncourt (57), l’homme est resté très humble et très discret. Deux fois blessé, 11 fois cité, Hubert a été promu officier de la légion d’honneur en 1992, puis commandeur de la légion d’honneur en 2001, au titre des réserves, et enfin grand officier de la légion d'honneur. Mais il n’aime pas parler de lui. « J’étais là au moment là… Comme beaucoup d’autres soldats, mais hélas tous non pas eu ma chance, c’est comme ça », conclut Hubert avec beaucoup d’émotions. source: facebook publication du 3e RPIMa. honneur a se grand homme qui a fait toute sa vie dans les troupe de Marine _________________ Et au Nom de Dieu, vive la coloniale.
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