Bonjour à tous les Marsouins, je suis arrivé au camp Lecoq le 1er Décembre 1989 avec un ami tous les deux en provenance de Corse et j'ai une petite anecdote : lors du décès de mon oncle (le frère de ma grand-mère) qui avait 89 ans j'arrive à la morgue et je m'incline devant le défunt et à coté du cercueil était assis le cousin germain de ma grand-mère qui a 98 ans et qui a fait le même parcourt que moi : la Coloniale et le milieu des jeux de hasard (casino); par chance il y avait une chaise de libre à coté de lui et je me présenta puis lui dit que nous avions fait le même parcourt; en effet après avoir fait un VSLOM de 18 mois à Fréjus puis à Djibouti bien que j'ai aimé l'armée à travers la coloniale et ses traditions tenaces...je voulais m'engager mais j'ai eu l'opportunité de rester en Afrique en travaillant dans des salles de jeux (des petites structures de 15 à 20 machines à sous placées dans les quartiers populaires Africains) au Cameroun, Congo, Gabon, Mali et Angola; avec un salaire très intéressant (j'ai commencé en 1991 à 34000 F/mois) et j'ai utilisé ce que j'avais appris dans les TDM pour prévenir le danger car il y en avait.
Comme par hasard ce vieux monsieur encore très bien pour son âge (dieu le bénisse) avait fait comme moi sa formation au 4ème RIMA puis toutes les guerres de sa génération (Algérie, Indochine, etc...) et était monté par le rang au grade de capitaine; puis à la retraite il avait pris la direction du casino Ruhl à Nice qui appartenait à son cousin et où les employés l'appelaient : le Capitaine par respect; mais là où il m'impressionna c'est lorsque je lui demanda s'il avait visité le musée de la Coloniale à Fréjus et il l'avait visité puis il me posa une question : quelle est la première chose que l'on voit en entrant dans le musée ?
Je l'avais visité en 1990 et je ne me rappelais plus et il me dit : le tableau représentant tel Adjudant-Chef !!!
Puis son fils vint l'appeler pour partir et j'allais prendre son bras pour l'aider à ce lever il me fit un signe et son fils me dit : non il ne veut pas; puis il se leva et parti; je me dis qu'après avoir été et je le suis toujours car : Marsouin un jour Marsouin toujours; je venais de croiser un parent qui avait du être un grand soldat de notre cher Coloniale !!!