Marsouins de France et d'outre-mer
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Marsouins de France et d'outre-mer

Ce forum est dédié à tous les marsouins de France et d'Outre-mer, pour se retrouver, quelque soit le régiment duquel ils sont issus. Infanterie, Bigor, Cavalerie, parachutiste. et à tous nos frères d'armes.
 
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AuteurMessage
Jeanlouis

Jeanlouis


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MessageSujet: Sans commentaires - juste je transmets l'info   Sans commentaires - juste je transmets l'info I_icon_minitimeSam 13 Avr - 8:52

Six mois de prison ferme requis contre le sous-officier à l’origine de la fusillade de Carcassonne
12 avril 2013 – 13:12
L’ex-sergent Nicolas Vizioz, à l’origine de la fusillade de Carcassonne au cours de laquelle 16 civils venus assister à une démonstration dynamique du 3e Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine (RPIMa) avaient été blessés, en juin 2008, risque deux ans de prison, dont six mois fermes. Telle est la peine requise par le procureur, Damien Kincher, au deuxième jour du procès concernant cette affaire, examinée par le tribunal correctionnel de Montpellier depuis le 10 avril.

Pour le ministère public, le premier responsable du drame est bien le sergent Vizioz, qui a mélangé par erreur des munitions réelles et à blanc dans son chargeur avant de prendre part à une simulation de libération d’otages à l’occasion de la journée “portes ouvertes” de son régiment. Il lui est également reproché de ne pas avoir respecté les réglements militaires, notamment ceux concernant la restitution des munitions non utilisées après un exercice. Pour le procureur, l’ancien sous-officier a été “trop confiant” et a “agi machinalement.”

Mais pour le magistrat, la hiérarchie de l’ex-sergent est également responsable, tant l’organisation de la démonstration que pour avoir laissé se constituer un stock illicite de munitions au sein du Groupement de Commandos Parachutistes (GCP). “Rien d’efficace n’a été fait pour stopper le détournement de munitions et un accident devait arriver. La foudre est tombée sur le 3e RPIMa ce jour-là, mais un climat avait été favorisé”, a expliqué le procureur.

Aussi, il a requis un an de prison avec sursus contre l’ex-Lieutenant Christophe Allard et l’ex-capitaine Hugues Bonningues, les deux supérieurs directs du sergent Vizioz, six mois de sursis contre l’ex-colonel Frédéric Merveilleux du Vignaux et l’ex-lieutenant-colonel Lionel Peyre, respectivement chef de corps “sortant” et commandant en second du 3e RPIMa au moment des faits, et, enfin, deux mois avec sursis pour le lieutenant-colonel Jean-Baptiste Pothier, l’organisateur de la manifestation.

Sanctionné de 30 jours d’arrêts après l’accident, le colonel Merveilleux du Vignaux, qui a tenu à accompagner ses “camarades” dans ce procès, s’est vigoureusement défendu des accusations portées contre lui au sujet de la gestion des munitions au sein du 3e RPIMa.

Ainsi, l’ex-officier a fait valoir qu’il était particulièrement attentif à ce sujet, surtout depuis qu’il avait été le témoin, lorsqu’il était encore jeune lieutenant, d’un accident mortel causé justement par une mauvaise gestion de munitions. Et d’ajouter qu’il avait organisé des réunions de prévention ainsi qu’une opération “mains propres” en donnant un “délit de grâce à chaque compagnie”.

“Une camionnette passait une nuit devant chaque compagnie et chacun pouvait y apporter ces munitions en toute impunité. Il n’y avait rien de particulier à signaler.A part quelques munitions”, a-t-il expliqué. “Même si le bilan n’a pas été énorme, quelques munitions ramassées. La règle a été respectée. Et mes capitaines de compagnie savait que c’était une de mes principales préoccupations”, a-t-il ajouté.

Mais à la question de savoir comment le GCP a pu néanmoins se constituer un stock illicite de munitions, l’ex-colonel a répondu qu’il commandait “huit compagnies” et qu’il n’avait “ni le temps, ni la possibilité” de faire des contrôles lui-même. “Et quand un capitaine me dit droit dans les yeux qu’il n’y a pas de problème, je le crois”, a-t-il affirmé. S’il avait su, il aurait “très fortement” sévi car, selon lui, “la punition n’exclut pas le respect.”

Pour autant, il n’en veut pas à ses subordonnés. “Ces hommes, je mettrais ma vie entre leurs mains. Si, aujourd’hui, il me fallait un garde du corps, je choisirais Nicolas Vizioz. Moi, ma vie est derrière moi. Mais s’il vous plaît, donnez-leur une deuxième chance”, a-t-il lancé.

En revanche, Frédéric Merveilleux du Vignaux en veut à sa hiérarchie. Ainsi, l’enquête de commandement menée juste après la fusillade avait fait état, le concernant, “d’une distance de plus en plus marquée vis à vie de l’organisation de cette démonstration.” Et pour cause, il avait été absent pendant 33 jours pendant ses deux derniers mois de commandement pour cause d’opération extérieure. “Dire que je prenais de la distance, c’est me prendre pour un imbécile. Il m’ont pris pour un imbécile” a-t-il affirmé.

Quant à sa sanction de 30 jours d’arrêt, elle ne lui aurait pas été communiquée directement. “J’ai appris que j’étais sanctionné par voix de presse, ma fille me l’a lue le lendemain matin dans le journal”, a-t-il expliqué. “La façon dont mes hommes ont été traités par la hiérarchie est inacceptable. Ils parlent de parias. C’est une réalité”, a-t-il encore estimé.

“Je me retrouve ici le plus gradé. Je ne ferai pas de commentaires sur mes chefs, ils n’en valent pas la peine. Oui, je suis responsable humainement. Je me tiens devant vous et revendique cette responsabilité”, a poursuivi l’ancien colonel. “Je ne sais pas si j’emploie les bons mots, si je les prononce au bon moment… Faites en sorte d’aider les victimes. J’en ai terminé”, a-t-il conclu, en s’adressant au tribunal.

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william.kessler




Messages : 69
Date d'inscription : 15/07/2012

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MessageSujet: je me rapelle bien   Sans commentaires - juste je transmets l'info I_icon_minitimeLun 15 Avr - 11:13

Lors de manœuvre, on était doté de balles a blanc que l'on devait pas tirer, je sais pas trop ce qu’il advenait de ses balles une fois rendu au sergent, mais pour les tirs a balles réelles, je me rappelle très bien que les balles non tirées suite a un incident de tir étaient elles aussi récupérées par un gradé, que devenaient ses balles réelles non tirées, je n'en sait absolument rien.

Qu'il y ai un "trafic" de munitions, je vois pas trop comment un simple soldat peut faire, mais au dessus de 1ere classe, est ce possible de faire du trafic ? ? ?.

Mais ce très regrettable incident remets en question la sécurité globale de l'armée, et quand s'est l'armée qui est visée en tant que "personne morale" les sanctions peuvent frapper même les hauts gradés d'un régiment, comme si les hauts gradés étaient impliqués en tant que personnes physiques agissantes.

ceci pour dire qu'à l'armée il y a un système qui n'est pas au mieux pour la sécurité et le contrôle de ce qui sa passe tout en bas de l'échelle.

Par exemple, un simple soldat qui rentre avec une 1/2 journée de retard d'une permission a cause d'une grève de train, le cabot de semaine fait un rapport et ça monte jusqu'au colonel du régiment et en redescendant ça fait mal, mais récupérer des munitions réelles, ces mêmes gradés ne s'en offusquent pas si il en manque au contrôle, ce qui prouve bien à mon avis que le simple soldat est déresponsabilisé et doit se comporter comme un pion.
alors que si on regarde de près un soldat israélien, s'est lui qui remets ses balles non tirées a son chef direct qui lui transmet les balles et fait un rapport a son responsable de tir qui lui... et ainsi de suite jusqu'au chef du régiment, mais en cas de problème s'est le " grand chef" qui est interrogé en premier et l'enquête descend jusqu'au simple soldat. comme cela chacun est devant ses responsabilités.

Bref on peut se retrouver avec des emm.. par dessus la tête alors que l'on ignore tout de ce qui se passe en dessous de soi du seul fait que d'avoir des "sardines" sur les manches rend celui qui les porte " vérité d'évangile", ça marche sans problème quand ça tombe sur un simple soldat, mais quand ça sort de la grande muette, ça fait mal a ceux qui ont la responsabilite de la bonne marche de leurs régiments.



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